Quand on observe autour de soi, on voit beaucoup de béton, du gris, du rose, du vert, du bleu, le tout agrémenté d’asphalte. C’est le monde qu’illes veulent nous imposer. Chaque jour, à Notre Dame des Landes et ailleurs, le parti socialiste, Vinci, et leurs commandos républicains, orchestrent la destruction de milliers d’hectares de bocages et de zones de vie.
Face à cela, accusées d’avoir dégradé la caravane de propagande socialiste,
six personnes ont été interpellées à Nantes lundi 22 août aux alentours de midi, et sont susceptibles d’être poursuivies.
En isolant cet acte, les médias et les politicien.ne.s tentent à nouveau de décrédibiliser cette lutte qui dure depuis près de 40 ans, qualifiant certain.e.s opposant.e.s de violent.e.s, odieux.ses, bêtes et méchant.e.s.
Pourtant, décider du cours de la vie des gen.te.s, aménager, aseptiser et capitaliser, détruire des maisons au bulldozer et tout ravager… cette violence là paraît justifiable et est officiellement légitimée par le jeu démocratique.
Nous refusons de nous laisser entraîner dans cette distinction violence/non-violence, pacifisme/radicalisme, légalisme/illégalisme, légitimité ou non : car dans leurs bouches de politicien.ne.s, la violence n’est jamais du côté de l’Etat et des grands groupes comme Vinci. La violence n’est jamais de leur côté quand une personne se fait tabasser (quand illes cassent quatre côtes et perforent le poumon d’une manifestante – aéroport de Nantes le 27 juillet). La violence n’est jamais de leur côté quand illes expulsent quelqu’un.e. La violence n’est jamais de leur côté quand illes nous disent comment on doit vivre. En revanche, la violence qualifie toujours celles et ceux qui s’attaquent concrètement aux moyens matériels de leurs projets.
Cette stigmatisation médiatique a toujours existé dans les moments de lutte, comme en dehors, afin d’isoler des personnes, casser des solidarités, et justifier d’avance l’adoption de nouvelles lois, la répression et son arsenal politico-judiciaire.
Le jeu démocratique amène l’illusion que la vie/l’avis des personnes aurait du poids dans ce système. Un Non hurlé depuis 40 ans à Notre Dame des Landes ne semble pas retentir assez fort pour être pris en compte. Illes cultiveront cette illusion jusqu’au bout du projet afin d’éviter que l’on prenne conscience qu’une résistance active est notre seule prise. Ce projet d’aéroport est porté par ce parti saccageur (PS) et est déjà commencé par Vinci. Seules nos solidarités et notre détermination l’empêcheront.
Nous sommes solidaires avec toutes les personnes arrêtées, qu’elles aient participé ou non à ces actions.
NON À L’AÉROPORT
SOLIDARITÉ AVEC TOUTES CELLES ET CEUX QUI REFUSENT DE SE FAIRE AMÉNAGER LEURS VIES !
VINCI, PS, DÉGAGE !
MARRE DE SE LAISSER AMÉNAGER !