Arrestation à Montreuil [màj]

Ce matin mardi 7 février vers 9h des flics de la 2e DPJ Groupe criminel n°2 du 26 rue Louis Blanc Paris 10e sont venus perquisitionner une maison occupée au 139 avenue du Président Salvador Allende à Montreuil.

Ils venaient chercher un des habitant-e-s qu’ils ont emmené en garde-à-vue. Ils ont aussi embarqué un ordinateur, un disque dur, tous les téléphones portables et sûrement divers autres objets. Les autres personnes sur place ont subi un contrôle d’identité à l’oral.

Pour le moment nous n’avons pas plus d’informations sur le type de procédure et sur ce qui est reproché au copain, excepté le terme d’« attroupement armé » qui a été entendu dans une discussion entre flics, sans certitude qu’il s’agisse d’un des chefs d’inculpation. Nous tiendrons au courant afin de ne pas laisser cette nouvelle attaque répressive sans réponse.

Liberté pour tou-te-s !

[Publié sur Indymedia Nantes, le 7 février 2017]

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Incarcération suite à l’arrestation à Montreuil

Suite à la perquisition d’hier matin, mardi 7 février, dans une maison occupée à Montreuil, le copain arrêté est passé cet après-midi devant une juge d’instruction du TGI de Paris. Celle-ci a décidé son placement en détention provisoire, dans le cadre de l’affaire de la voiture de flics brûlée le 18 mai dernier à Paris.

Ce jour là, en plein mouvement contre la loi « travail », elle avait croisé la route d’une manif sauvage en réaction à un rassemblement de flics venus pleurnicher sur la haine dont ils font l’objet.

A notre connaissance sept autres personnes ont déjà été mises en examen dans le cadre de cette affaire, dont trois qui sont en prison et deux ou trois autres qui sont sous contrôle judiciaire loin de la région parisienne. Neuf mois plus tard les flics continuent donc de ratisser…

Il paraît nécessaire de rester attentif-ve-s et de continuer à faire sortir les infos.

Exprimons notre solidarité envers celles et ceux accusé-e-s d’un acte dont on est beaucoup à s’être réjoui-e-s. En cette période de toute puissance policière (Etat d’urgence, assassinats, viol…), chaque coup porté contre les larbins de l’Etat fait reculer la peur et la résignation.

Qu’illes soient coupables ou innocent-e-s, ne laissons pas les inculpé-e-s seul-e-s face à la répression, en continuant de lutter contre ce monde qui nous étouffe.

[Publié sur Indymedia Nantes, le 9 février 2017]

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