[Texte destiné aux journalistes diffusé le jour du procès]
La raison de ces quelques lignes est simple, ne pas gaspiller notre énergie et notre salive. Suite à cet accident, journalistes en tout genre vinrent grapiller du spectacle à se mettre sous la dent, du pain béni pour vous qui avez sans cesse besoin de faits divers sensationnels afin de gagner votre salaire. Seulement, ce fait divers couta la vie d’une proche et l’incarcération de plusieurs de ses amis. Non, votre spectacle n’était pas le notre, vous nous avez pourris, vous avec divulgués nos identité contre notre gré, vous vous êtes introduits dans notre vie privée et avez dévoilé notre passé sans se soucier des conséquences pour notre vie actuelle, vous avez salis la mémoire de notre amie décédée et vous nous avez qualifié de terroristes et autres qualificatifs pouvant nuire à notre sociabilité avec comme source des simples soupçons policiers. Vous avez diffusez des faux pronostics médicaux concernant la personnes blessée sans vous soucier des conséquences engendrées sur les proches déjà privés d’informations à cause du dispositif policier. Vous vous êtes servi de cet événement pour renforcer une fois de plus le discours sécuritaire de l’état et avez participé activement à la construction d’un monde avec plus d’effectifs sécuritaires et de moins en moins de liberté. Vous avez fait votre travail me direz vous… Nous ne pouvons que constater que le procès de nurenmberg aura au moins la vocation de servir de jurisprudence pour toutes les crevures de votre espèces. Nous vous haissons, non seulement pour des motifs personnels qui sont nombreux mais aussi pour votre rôle dans la conservation de ce monde de merde. Pas une semaine ne passe sans qu’un avis de recherche ne fleurisse dans vos torchons, sans que vous ne diffusiez le numéros d’une gendarmerie et incitez les témoins à la délation, sans que des syndicats de matons ne se lamentent sur leurs conditions de travail et ne demandent plus d’effectifs parce que quand même, des prisonniers se suscident et même que des fois ils refusent de réintégrer leurs cellules. Vos articles sont de simples compte rendus policier et il est difficile de croire en une quelconque objectivité lorsque vous avez choisis une seule et unique source d’information et êtes prêt à tout pour défendre ce système social allienant et oppressif. Vous n’êtes pas des victimes de la situation, vous avez choisis votre camps et ce n’est pas le notre. Nous sommes contre vos idéaux libéraux, contre votre monde marchand ou tout se vend et tout s’exploite, nous sommes contre les prisons que vous vantez sans cesse (et autres aménagements de chatiments) ainsi que la société qui les construit dont vous vous faite les portes paroles, nous sommes contre le sexisme qui orne vos torchons et nos vies, nous sommes contre le spécisme et toutes autres formes d’autoritarismes et de dominations que vous propagez de par votre position sociale, nous sommes contre vous et nous vous haissons. Vous avez fait votre travail me direz vous, nous le savons et c’est bien pour cela que nous sommes ennemis…