Vendredi 17 août
Un retenu se pend dans la salle commune du centre de rétention. Ce sont les autres retenus qui l’aident : le portent, le décrochent et crient pour que les secours viennent. Les flics n’interviennent qu’une fois les pompiers arrivés.
Le retenu est amené sur brancard jusqu’à l’ambulance et part pour l’hôpital.
Une semaine plus tard il n’y a toujours pas de nouvelle…
Samedi 18 août
Audience du JLD. Deux retenus sortent
Dimanche 19 août
Audience du JLD. Neuf retenus. Le premier est relâché pour des vices de procédure, son permis de conduire a disparu aux mains des flics !
Une dizaine de personnes étaient présentes pour soutenir un retenu, celui-ci passe en deuxième à la demande des flics. Dès le début de l’audience la juge se montre arrogante. Une fois les vices de forme et la nullité de la garde à vue rejetés, les personnes présentent en soutien manifestent leur colère. D’autant plus que dans la salle se trouve un flic clairement identifié comme étant un des tabasseurs. Une altercation a lieu avec les flics, la salle est vidée non sans heurt .
Le retenu est ramené dans le bureau de la commandante du centre. Là comme à son arrivée il subit des pressions. Les parloirs lui sont refusés dans l’après-midi, les flics vont jusqu’à lui refuser l’accès au greffe afin de faire appel, l’avocat présent aux audiences devra intervenir à l’intérieur du centre.
Lundi 20 août
Deux retenus qui avaient déjà refusé l’expulsion vers l’Algérie, sont ligotés au Scotch, ballonnés et expulsés de force.
A 14h, les flics fouillent toutes les cellules et tabassent les retenus au passage.
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[Reçu par mail]
[Pour mémoire : Chronologie 7 au 16 août]