Mardi 22 janvier à 16h45, la BRDP frappe à la porte d’Olivier et annonce : « perquisition ! ». Olivier est visé cette fois-ci parce que c’est à son nom qu’est hébergé le site non-fides.fr. Encore une fois, il s’agit pour eux de retrouver les auteurs du tract « Correspondants de nuit : des agents de proximité de la guerre aux pauvres » publié le 06 octobre 2010 sur Indymedia Nantes et relayé ensuite sur divers sites (dont Non Fides) et largement distribué à Belleville et dans le Nord-Est de Paris, pour lequel cinq correspondants de nuit et la mairie de Paris avaient porté plainte pour « diffamation » et « provocation à la commission d’une infraction non suivie d’effet ». De nombreuses convocations ainsi qu’une perquisition chez Dan avaient déjà eu lieu.
Au-delà de leurs petites enquêtes anecdotiques dans lesquelles les flics savent bien qu’ils n’obtiendront pas grand chose en terme de répression, il s’agit pour les « services spécialisés » (DCRI, SAT, etc.) et à travers eux le parquet, de maintenir la pression sur des personnes « en attente » de procès sur les affaires de machine à expulser et leurs ballades et sabotages de DAB et aussi de remettre à jour quelques données en volant des ordinateurs, clés USB, etc.
Il va de soi qu’aucun gigotement des forces de répression de l’Etat n’arrêtera nos rebellions.
Sans peur ni résignation,
vive la guerre sociale.
Des anarchistes.
N.B. : La BRDP, qui se présente elle-même comme une « antichambre de la section antiterroriste » (dixit les flics) est spécialisée dans la répression de la diffamation, jusqu’à la menace nominative. Ils se sont déjà illustrés pour leur enquête sur le texte « Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste » dans laquelle ils avaient interrogé un compagnon soupçonné d’animer le blog « Même pas peur », puis Olivier et Camille lors de leur arrestation en janvier 2011 par la section antiterroriste.
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[Publié sur la Base de données anarchistes le 23 janvier 2013]