Mercredi 14 janvier, il ne faisait pas froid partout… Une manifestation sauvage a un peu réchauffé les rues d’Anderlecht entre Delacroix et Clémenceau. Vers 18h, un fumigène est allumé, quelques tags sont rapidement faits, et une trentaine de personnes prend la rue derrière des banderoles contre la maxi-prison, les contrôles et les rafles. Il y a une belle énergie, ça gueule « Ni flic, ni maton, ni maxi-prison », « De l’air, de l’air, ouvrons les frontières », « Il est temps de saboter la machine à enfermer », « Il est temps de saboter la machine à expulser », « Feu, feu, feu, à toutes les prisons », « Brique par brique, nous détruirons toutes les prisons »… Des tracts sont lancés sur le parcours. Au niveau du métro Clémenceau, le distributeur de billets d’une banque est cassé, tandis que celui de la STIB résiste aux coups. Autour, il y a des jeunes qui sont trop contents. S’il y a bien sûr toujours les traditionnels badauds qui regardent passer le joyeux cortège dans l’indifférence, il y a aussi quelques gestes et paroles de solidarité avec la manifestation : des coups de klaxon, des « feu aux prisons », etc. Au croisement des rues Clémenceau et de la Clinique sont attaquées les dizaines de vitres du bureau d’ingénieurs VK Engineering qui se fait du fric sur la construction de nouvelles prisons. Plusieurs groupes de personnes applaudissent. Certains veulent rejoindre la manifestation, malheureusement un peu trop tard, c’est le moment où le cortège se disperse. Mais là ou ailleurs, ce n’est que partie remise !
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[Publié sur Indymedia Bruxelles le 17 janvier 2015]
Voir aussi sur La Cavale
Pour mémoire :
[Belgique] Contre la maxi-prison… les projets de l’Etat ne sont pas invulnérables
[Bruxelles] (tract) Pas de maxi-prison, ni ici ni ailleurs !
[Belgique] Nouvelles de la lutte contre la maxi-prison