[Samedi 4 février à Lyon] Concert de soutien aux incarcéré-e-s de Toulouse…

Soirée annulée :

« C’est avec grand regret qu’on se voit obligé d’annuler le concert de ce samedi 4 au Rock’n’Roll Vengeance.
Le cocktail du réseau électrique incertain au squat et des prévisions de température à -10 -15 degrés (celsius) commençait sérieusement à nous inquiéter, et on avait peur que la soirée ressemble plus à un cauchemar qu’à un chouette moment pour soutenir les copains, alors on préfère reporter ça à une autre fois, dans pas trop longtemps (courant février-mars) plutôt que s’obstiner à faire ça dans des conditions trop précaires. Nos excuses à tous ceux qui avaient prévu de venir, on vous tiendra au courant pour la suite, et on essaye de prévoir un truc plus à la cool comme un repas de soutien dans les semaines à venir. à bientôt. »

Solidarité avec les incarcéré-e-s de Toulouse,
accusé-e-s d’avoir semé la pagaille dans les locaux de la PJJ

La Protection Judiciaire de la Jeunesse (ou PJJ) est l’organe admi­nis­tra­tif chargé en France, entre autres, d’ « accompagner » la répres­sion des mineurs aux côtés de l’administration pénitentiaire dans les établissements carcéraux réservés à ces derniers. A côté des quel­ques rares jeunes qui ont par­fois pu être « pro­té­gés » d’un envi­ron­ne­ment très dur, l’immense majo­rité des mineurs qui ont affaire à elle sont brisés par cette ins­ti­tu­tion judi­ciaire. Au lieu d’être « aidés » d’une quel­conque façon, ils finis­sent empri­son­nés dans des EPE, des CEF, des EPM (les pri­sons pour mineurs), etc… d’où par­tent régu­liè­re­ment des révol­tes indi­vi­duel­les ou col­lec­ti­ves, très dure­ment répri­mées c’est se qui s’est passé en mai 2011 : une mu­ti­ne­rie a éclaté à l’établissement péni­ten­tiaire pour mineurs de Laveur et était vio­le­ment réprimé au bout de 3 jours. Cela se tra­duit aussi sous la forme de sui­ci­des par celles et ceux qui ne sup­por­tent plus d’être broyés par ces pri­sons pour jeunes. Voilà une réalité dont la PJJ est un rouage.

S’oppo­ser à cette ins­ti­tu­tion est donc plus que néces­saire. C’est, parmi d’autres cas, ce qu’ont choisi de faire quel­ques per­son­nes au mois de juillet der­nier. Dans les locaux de la PJJ de Labège, en soli­da­rité avec la révolte des pri­son­niers mineurs de Lavaur, du maté­riel a été cassé et des tags écrits sur les murs. Un sala­rié qui a voulu s’inter­po­ser a reçu du gaz lacry­mo­gène, sans être blessé.

Cette action, n’est rien com­pa­rée à l’acti­vité quo­ti­dienne de des­truc­tion de la PJJ. Mais cela a été pré­texte à une répres­sion dis­pro­por­tion­née qui a eu lieu mi-novem­bre à Toulouse : une dizaine de per­son­nes ont été arrê­tées après qu’une cen­taine de gen­dar­mes aient per­qui­si­tionné pas moins de sept habi­ta­tions, de nom­breu­ses affai­res ont été confis­quées, et quatre per­son­nes sont aujourd’hui en déten­tion pro­vi­soire. Pour quel­ques tags et un peu d’excré­ments répan­dus sur des ordi­na­teurs, les chefs d’inculpa­tion sont très lourds : « Participation à un grou­pe­ment en vue de la pré­pa­ra­tion de vio­len­ces aux per­son­nes ou de des­truc­tion de biens. Violences en réu­nion. Dégradations en réu­nion ».

Peu nous importe qui a dégradé les locaux de la PJJ. De toute façon, les mem­bres de cette ins­ti­tu­tion, qui ont brisé tant de jeunes, méri­tent cent fois d’être pris à parti et de rendre des comptes.

Mais nous refu­sons cette répres­sion :

Nous exi­geons la libé­ra­tion des incar­céré-e-s et l’arrêt de toutes les pour­sui­tes !
Détruisons toutes les pri­sons !

Il s’agira donc, ce soir, de récolter le plus d’argent possible pour le faire parvenir aux amis et aux familles des copains incarcérés (Entre les frais d’avocats, de cantine pour améliorer l’ordinaire en tôle, le coût des déplacements pour les familles, ça coûte un paquet de tunes de se retrouver au placard…), et de se retrouver, discuter, se tenir, pour ne pas se laisser enfermer dehors.

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PIZZA OD (punk, Lyon)
http://pizzaod.blogspot.com/

Le dernier EP en téléchargement

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ALLIGATOR (pop reptilienne, Lyon/Athens)
http://we-are-alligator.bandcamp.com/

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PLACARD (punk, Oullins/Chaponnost/Gerland/Chambéry)

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D’autres invités peut-être

Au Rock’n’Roll Vengeance à Lyon,
à 20h30 le Samedi 4 février 2012
concert de soutien aux incarcéré-e-s de Toulouse…
à prix libre.

Contact : salutlesloulous [a] riseup.net

Ce contenu a été publié dans contrôle social, contrôle policier, general, guerre sociale, inculpé-e-s toulouse 15 novembre 2011, solidarité. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.