Dans la nuit du 5 au 6 décembre, un pavé s’est soudainement soulevé de terre pour aller se jeter la tête la première dans la vitre d’une agence immobilière rue Lepic (18e arr.). Résultat: un beau gros trou. Sans doute la rage de se faire marcher dessus à longueur de journée par tous ces flics et ces bourgeois arrogants qui tiennent le haut du pavé dans ce quartier pourri.
A la ville comme à la campagne, c’est tout un système qui nous fait la guerre, nous parque, nous fait trimer, nous expulse, nous enferme; au besoin nous tue. A la ville comme à la campagne, c’est à tout un système qu’il nous faut porter des coups sans attendre, en variant les cibles comme les angles d’attaque. Pour étendre le marécage d’une offensive incontrôlable et libératrice.
Vengeance pour le camarade incarcéré à Nantes depuis deux semaines.
Solidarité avec celles et ceux qui se battent sans médiation ni compromis contre l’Etat et le capital, à Notre-Dame des Landes comme partout.
___________________________________________
[Publié sur Indymedia Nantes le 7 décembre 2012]