Mis à jour le 18 novembre 2011
Un texte de solidarité avec les personnes incarcérées et mises en examen.
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[Un nouvel article policier dans La Dépêche du 18 novembre 2011]
Saccage de Labège : quatre personnes écrouées
Cinq personnes viennent d’être mises en examen dont quatre placées en détention, dans le cadre de l’enquête sur le saccage, en juillet de la protection judiciaire de la jeunesse à Labège.
Les perquisitions, menées mardi, au petit matin, par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse notamment dans deux squats, avenue Jean-Rieux et avenue Camille-Flammarion à Toulouse, ont porté leurs fruits.
Six personnes, trois hommes et trois femmes, âgés de 21 ans à 30 ans, avaient été interpellées et placées en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Orens. Elles étaient entendues dans le cadre du saccage, début juillet, du siège interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse à Labège. Ces six personnes viennent d’être présentées au juge d’instruction Didier Suc. Cinq d’entre elles ont été mises en examen pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences aux personnes ou de destruction de biens ; violences en réunion ; et dégradations en réunion ». La sixième personne, qui avait été présentée en tant que témoin assisté, n’a pas été mise en examen.
Mouvances anarchistes
Quatre des mis en examen, deux hommes et deux femmes, ont été placés en détention provisoire. Le cinquième est sous contrôle judiciaire. « Dans ce dossier, l’instruction se poursuit », indiquait hier Michel Valet, procureur de la République.
Les mis en examens seraient issus de mouvances anarchistes.
Lors du saccage, des tracts avaient été lancés par les membres du commando. Ils y exprimaient leur profond désaccord avec les politiques menées en matière de réponses au problème de la délinquance des mineurs, domaine dont est chargée la protection judiciaire de la jeunesse. Des slogans, « Nique la justice », « Porcs » avaient par ailleurs été tagués sur les murs tandis que des excréments étaient déversés dans les bureaux et sur les ordinateurs.
L’instruction devrait permettre de préciser les responsabilités.
Instruction ouverte
Une instruction a été ouverte dans l’affaire du saccage de Labège. Elle permettra d’étayer davantage le dossier et de décider du renvoi ou non des mis en examen devant un tribunal correctionnel. Elle devra mettre en lumière le rôle de chacun.
En attendant, des groupes de soutien aux mis en examen ont été créés. Mercredi midi déjà, devant la gendarmerie de Saint-Orens, une trentaine de personnes étaient venues dire leur solidarité. Dans l’après-midi encore, devant le tribunal correctionnel, des militants exprimaient leur désaccord sur les méthodes employées lors des perquisitions.
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[Un article dans le journal publicitaire 20 minutes du 18 novembre 2011]
Quatre jeunes en cage, accusés de saccage
le 18/11/2011 à 06h20
Mardi matin, les gendarmes ont investi aux aurores deux squats et une maison dans le centre-ville. Occupants menottés, ordinateurs embarqués, au final, huit personnes ont été placées en garde à vue, dont une famille de sans-papiers qui a été aussitôt relâchée. Ces opérations « ont été menées dans le cadre de l’enquête sur le saccage en juillet dernier des locaux de la direction interrégionale sud de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), à Labège », indique Michel Valet, le procureur de la République de Toulouse. Les assaillants cagoulés avaient laissé des tracts hostiles à la politique pénale des mineurs. Après 36 heures de garde à vue et un passage mercredi soir devant le juge d’instruction Didier Suc, deux personnes ont été libérées, alors que quatre jeunes ont été mis en examen puis écroués pour « action collective en vue de commettre une agression sur des personnes » et pour « violation et dégradation en réunion ». Leurs avocats contestent leur culpabilité et leur placement en détention.
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[Une dépêche de l’AFPolice reprise sur le site du journal du marchand de rafales ]
AFP Publié le 17/11/2011 à 19:29
Quatre membres présumés d’un commando qui avait commis des dégradations dans des locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), près de Toulouse, afin de dénoncer l’incarcération des mineurs, ont été mis en examen et emprisonnés, a-t-on appris auprès du parquet. Le 5 juillet, à Labège, en banlieue toulousaine, une dizaine de casseurs, très organisés, vêtus de noir, cagoulés et gantés, ont fait irruption dans le bâtiment de la direction interrégionale de la PJJ. Ils ont saccagé des salles et écrit « nique la justice » ou « porcs » sur les murs. Un salarié avait été aspergé de gaz lacrymogène.
Hier, sept personnes âgées de 21 à 30 ans ont été interpellées dans des squats de Toulouse. Cinq ont été mises en examen et quatre d’entre elles ont été placées en détention pour des faits de dégradation et de violence. Aucune n’est originaire de la région toulousaine, selon le procureur de Toulouse, Michel Valet. Le parquet s’est refusé à préciser les conditions dans lesquelles les enquêteurs sont remontés jusqu’aux suspects. Selon une source proche de l’enquête, ces militants d’ultra gauche, chômeurs ou étudiants, ont agi par conviction, non pour se venger d’une incarcération dans un Etablissement pénitentiaire pour mineurs (EPM).
« C’est rare qu’on interpelle ces gens-là car ils sont très prudents, ils refusent les prélèvements ADN et refusent de répondre lors des interrogatoires », a dit un enquêteur.
Une vingtaine de membres d’un comité de soutien des casseurs présumés a manifesté mercredi devant la brigade de gendarmerie de Saint-Orens, puis devant le palais de justice où ils étaient entendus, pour protester, derrière une banderole affichant « mort aux flics ».
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Mis à jour le 17 novembre 2011
Sur les 6 personnes placéEs en garde à vue :
4 misEs en détention provisoire, 2 sont « libéréEs » (1 en contrôle judiciaire, 1 en tant que témoin assisté).
L’inculpation est « association de malfaiteurs en vue de dégradations ou de violences envers personnes ».
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[Toulouse] Perquisitions et arrestations
La matinée d’hier mardi 15 novembre a commencé à l’aube pour certainEs
d’entre nous. Une aube bleue gendarme qui est venue cueillir au saut du
lit quelques enragéEs engagéEs. Dans 6 maisons, squattées ou non,
perquisitions et plus de dix arrestations. Une famille de sans papiers qui
n’avait rien demandée est raflée en passant, y’a pas de petit profit. Pour
elle, fort heureusement tout s’est bien terminé. Pour 6 autres personnes,
la journée et la nuit se sont poursuivies au violon.
Ce matin (mercredi 16 novembre) ilelles y sont encore.
Flics hors de nos vies !
Rassemblement à 14h devant le TGI de Toulouse, mercredi 16 novembre
Allées Jules Guesde. Métro Palais de Justice
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[Un article paru dans le quotidien bourgeois La Dépêche du Midi le 16 novembre 2011]
Saccage à Labège : descente de la gendarmerie dans des squats
La gendarmerie a déployé, hier matin, de gros moyens pour intervenir dans deux squats toulousains. Ces opérations seraient liées à l’enquête sur le saccage, en juillet, des locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse à Labège.
Deux opérations coup-de-poing ont été menées, hier, à l’heure du laitier, dans des squats de Toulouse par les forces de gendarmerie. Peu après 6 heures, avenue Camille-Flammarion, derrière la gare, dans le quartier de Jolimont, des dizaines de gendarmes ont investi un immeuble. Un peu plus tard, vers 8 heures, c’est cette fois un squat de l’avenue Jean-Rieux, dans le quartier Côte Pavée, qui était la cible des forces de l’ordre.
Six interpellations
Selon nos informations, ces deux opérations conjointes, menées sur réquisition du parquet, s’inscrivent dans le cadre de l’enquête sur le saccage, le 5 juillet, à Labège, des locaux de la direction interrégionale Sud de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Ce jour-là, en fin de matinée, un commando d’une dizaine de personnes cagoulées avait fait irruption dans les lieux. Ils avaient déversé des bouteilles remplies d’excréments sur les ordinateurs et les bureaux. Des slogans, « Nique la justice », « Porcs », avaient été tagués sur les murs et une employée aspergée de gaz lacrymogène. En repartant, les membres de ce commando avaient lancé des tracts dans lesquels ils exprimaient leur profond désaccord avec les politiques menées en matière de réponses au problème de la délinquance des mineurs. À l’époque, le saccage avait suscité un véritable choc au sein des personnels de la PJJ. Hier, le Procureur de la République a refusé de commenter les opérations menées par la gendarmerie et leur objectif.
Ces deux descentes de gendarmerie ont abouti aux interpellations de six personnes. L’enquête sur le saccage a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse.
Un Commando au PS
Le vandalisme de la Fédération 31 du Parti socialiste, rue Lejeune à Toulouse, le 11 octobre dernier a lui aussi marqué les esprits. C’est au projet du futur aéroport nantais de banlieu que le commando s’en est pris. Rien ne permet pour l’heure de relier ces deux affaires.
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[Toulouse] Vagues de perquisitions
Ce matin [mardi 15 novembre 2011] au total 6/7 perquisitions ont été réalisées par la gendarmerie (alentours de Toulouse ? de loin ?).
Au moins 4 appartements et 3 lieux occupés ont été perquisitionnés, 4 à six heures du matin et 1 autre à 8 heures. (les autres ? )
Une quinzaine de personnes ont été arrêtées :
— 6 (au moins) ont été placés-ées en garde à vue ;
— Une famille de sans-papiers arméniens (mère, père et bébé de un mois et demi) et les autres, ont été relâchées après auditions.
Les keufs ont embarqué tous les ordinateurs (de toutes les maisons), des portables, affiches, papiers perso etc. Sur au moins deux maisons les flics ont filmé absolument tout ce qu’ils pouvaient (vêtements, murs, affiches etc.).
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Publié sur Indy Paris, complément ici.
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