Christine au mitard – Procès en juillet à Arras

Voici quelques nouvelles succinctes de la situation de Christine.

Des infos plus détaillées sur la situation actuelle suivront prochainement.

Christine est incarcérée depuis novembre 2012. Elle y purge plusieurs peines écopées ces dernières années suites à de multiples insoumissions à l’autorité de différentes institutions (flics, administration pénitentiaire, institution psychiatrique,…). Bref, tous ceux qui, quotidiennement, ont pour rôle de réguler et réprimer nos vies, d’assurer le contrôle social.

D’abord incarcérée à la Maison d’Arrêt (MA) de la Talaudière à St Étienne, en janvier, elle est transférée à la MA de Lyon-Corbas pour purger une peine de mitard (la Talau n’a pas de mitard dans son quartier femmes). Le 13 février elle passe en procès à Lyon avec sept chefs d’inculpations (violence et outrage sur matons, évasion de garde à vue, refus ADN, …). Voir ici et ici à propos de ce procès. Elle écope de 4 mois fermes. Le parquet a fait appel de cette peine pour demander plus. La date de passage en cour d’appel n’est pas encore tombée.
Le lendemain de son procès, elle est transférée au Centre de Détention (CD) de Joux-la-ville, près d’Auxerre. Elle y reste deux mois. Deux mois durant lesquels l’Administration Pénitentiaire (AP) tente de la briser par la manière forte (mitard, quartier d’isolement, suppressions de permis de visite, violences, humiliations,…). Pendant ces deux mois elle s’est notamment battue pour avoir du chauffage en cellule (entre 13 et 16°C pendant la grosse vague de froid de la fin de l’hiver).
Plusieurs extraits de ses lettres relatant cette période sont publiés ici.

Puis début avril, elles est de nouveau transférée, au CD de Bapaume ce coup-ci, dans le Nord-Pas de Calais. Le premier mois est plus calme. Elle intègre rapidement le quartier femmes en régime de « portes ouvertes ». Les contacts avec les matons sont réduits. Elle n’a plus de fouille à chaque entrée et sortie de cellule. Ses permis de visite lui sont restitués…
Mais cela ne dure pas longtemps.
Après deux passages de moins d’une semaine, fin mai, elle écope de 30 jours de mitard. La situation se corse avec les matons durant la première semaine. Provocations, violences, humiliations incessantes de leur part, Christine ne se laisse pas faire, la tension monte et peine à redescendre.

Le 13 juin, elle est extraite de détention pour être emmenée en garde à vue à la gendarmerie de Bapaume. Des matons ont portés plainte contre elle. De là, le parquet veut la faire passer en comparution immédiate. Ce qu’elle refuse. Elle est alors renvoyée en détention avec une date de procès pour le 4 juillet au tribunal d’Arras.

Au jour d’aujourd’hui, nous avons peu d’informations précises ni sur ce qu’il s’est passé durant cette première partie de mitard ni sur les chef d’inculpations précis. En théorie elle devrait sortir du mitard le 19 juin.

D’ici là on peut lui écrire à cette adresse :

Christine RIBAILLY- écrou 5629 – Centre de détention – Chemin des Anzacs – 62451 Bapaume Cedex

A suivre…

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[Reçu par mail]

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