Lucioles n°15 – février 2014

Les lucioles on les voit parce qu’elles volent la nuit. Les insoumis font de la lumière aux yeux de la normalité parce que la société est grise comme la pacification. Le problème, ce ne sont pas les lucioles, mais bien la nuit.

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[Brèves de la lutte contre l’autorité – Belgique 2013] Détruire passionnément, vivre sans entraves

Cette chronologie a été établie à partir des brèves publiées dans la feuille anarchiste Hors Service. Il va de soi qu’elle n’est en rien exhaustive, la plupart des actes de révolte s’accomplissent sans ensuite avoir aucun écho dans la presse. L’Etat a en effet tout intérêt à produire un écran de fumée autour de lui, prétendant d’être invulnérable. Mais les révoltés de partout savent que cela n’est qu’un chimère. L’intention de cette petite compilation n’est donc rien d’autre que d’esquisser un panorama de la multiplicité et de la diversité des pratiques de lutte et d’attaque contre l’autorité.

Bruxelles janvier 2014

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Brochure “Rien à déclarer” (édition janvier 2014)

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[Oissel] Évasions du centre de rétention !

Dans la nuit de mardi 28 à mercredi 29 janvier 2014.

Huit personnes ont réussi à s’évader du centre de rétention de Oissel, près de Rouen.Les huit évadés ont dévissé la grille de la fenêtre du dortoir puis en ont arraché le volet. Une fois dans la cour ils sont montés sur le toit d’une voiture afin d’escalader le grillage d’enceinte de 2m, 2m50. Le système d’alarme s’est déclenché, mais quand la police est arrivé au niveau du dortoir, ils avaient disparu dans la nature. Le système de sécurité -vidéosurveillance et alarme- était en cour de rénovation. Il y 14 mois déjà deux retenus avaient réussi à s’évader en passant par une trappe.

Deux jours de recherche dans la forêt du Rouvray, avec l’aide des élèves de l’école de police et d’un chien de recherche, n’ont rien donné, espérons que ça dure !

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[Publié sur sanspapiersnifrontieres le 30 janvier 2014]

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Quelques notes inconfortables

Couper la tête du pouvoir, voilà plus ou moins ce que de nombreux révolutionnaires portent comme proposition. Si le système est pourri, il y a bien quelque part des responsables de cette pourriture. Et la pourriture, on ne discute pas avec, on ne négocie pas avec, on la détruit. C’est dans ce sens qu’on parle de révolution, d’un bouleversement radical qui tente d’en finir avec les patrons, les dirigeants et les exploiteurs.

La destruction est bien sûr nécessaire. On est les premiers à l’affirmer et à le proposer. Et pas demain, mais déjà ici et maintenant : porter des coups contre ce qui nous étouffe, saboter la routine quotidienne qui nous écrase. Pourtant, les anarchistes ne se contentent pas que de dire cela. Si on pense en effet à ce qu’un illustre tribun de la politique de la Rome antique a dit pour calmer le peuple, qui était prêt à passer au fil de l’épée l’ensemble de la classe dirigeante, on se doute bien qu’il manque quelque chose au raisonnement esquissé plus haut. Ce tribun disait que la société est comme le corps humain : il y a ceux qui sont les cerveaux, il y a ceux (très nombreux) qui sont les bras, et d’autres encore (très nombreux aussi) qui sont les pieds. Chacun occupe sa place et doit faire des efforts afin de faire fonctionner le corps dans son entier. Si on file cette image, on pourrait dire que l’Autorité, ce n’est pas uniquement la tête, mais c’est tout le corps social qui la fait vivre et sévir. L’Autorité s’incarne certes dans les patrons et dans les politiciens, mais les exploités et les opprimés ne font pas que la subir, ils la reproduisent et la soutiennent également. Sans l’acceptation de l’ouvrier, l’usine ne pourrait pas tourner et procurer des profits aux riches. Sans la résignation des pauvres qui font la queue pour une aumône et qui se laissent humilier par de petits bureaucrates, le capitalisme ne pourrait pas tenir debout. On n’ira pas néanmoins jusqu’à affirmer que ce serait juste une question de choix : le pouvoir dispose en effet de nombreuses armes à sa disposition (la police, l’armée, la loi, la morale dominante, la propagande étatique…) pour imposer aux exploités leur concours et extorquer leur collaboration.

L’autorité est profondément ancrée dans le corps social : elle est aussi l’oppression que la famille exerce sur le modèle d’un mini-Etat, elle est aussi l’habitude de laisser d’autres parler en notre nom (car « il sait mieux le faire »), ou de déléguer à d’autres la responsabilité de tenter de changer la situation (car « elle a plus de conviction et elle est plus douée »). On le voit, l’autorité n’est pas un monstre auquel il « suffirait » de couper la tête, c’est la substance même des rapports que nous entretenons, tous les jours, d’acceptation en acceptation, de compromis en compromis, de coercition en coercition.

Beaucoup de personnes pensent que les anarchistes sont des « fous », parce qu’ils veulent un monde sans autorité (où les hommes et les femmes organisent librement leur vie à leur guise, sans s’exploiter et s’opprimer) qui ne pourra jamais exister. Peut-être l’anarchie ne verra-t-elle jamais le jour, mais en tout cas, c’est sûr, les anarchistes sont fous. Fous de se battre malgré tout, malgré les marasmes de la résignation qui nous entourent. Fous de ne pas combattre seulement les puissants, les flics, les exploiteurs et les riches (comme si ce n’était pas déjà assez), mais de s’opposer aussi à la reproduction quotidienne de l’autorité, à ce corps social qui fait vivre la cadavérique autorité.

On ne ménagera pas nos critiques pour recevoir de sympathie superficielle. On dira ce qu’on pense du directeur de prison, qui est responsable de cette torture atroce qu’est la privation de liberté, mais on dira également ce qu’on pense de celui qui se comporte de façon trop complaisante avec les gardiens qui ferment la porte de sa cellule. On continuera à faire tout ce qu’on peut pour éradiquer les puissants de ce monde, mais on ne se lassera pas non plus de reprocher aux dominés de se laisser faire, souvent, très souvent, trop souvent. L’anarchisme est peut-être tout simplement le combat sans fin contre l’autorité sous toutes ses formes, un combat à la fois contre les têtes et contre le corps social qui amène du sang à ces têtes.

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[Lu dans Hors service n°43, 20 janvier 2014]

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[Rennes] Le front dans le caniveau…

Tract distribué par quelques compagnon-e-s lors de la manifestation antifasciste du 25 janvier à rennes

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Le front dans le caniveau…

« On vit une bien sombre époque », triste tragédie que les larves démocrates voudraient nous faire jouer. Ils voudraient qu’on s’indigne sur ce pitoyable ersatz des années 30 qu’ils essayent de nous vendre en guise de conscience. Certes le FN est à 20%, et la fille du pirate borgne s’apprette à partir à l’abordage de nombreuses villes, sur un vaisseau maquillé comme une voiture volée aux couleurs de la république. Dans cette tourmente en carton, il reste bien l’ouverture d’un local à Rennes pour émouvoir le public.

Mais s’en indigner aux cotés de la canaille républicaine et des gauchistes, ce serait pour nous anarchistes oublier que le péril fasciste qu’ils dénoncent pieusement ; ils en gèrent les éléments dans l’ordre qu’ils nous imposent. Un gouvernement « socialiste » qui rase les camps de roms, expulse les sans papiers et traque les pauvres dans les rues avec le même soin méticuleux que la droite raciste et décomplexée quelques années auparavant, une touche d’humanitaire exhibée honteusement en plus en guise de cache sexe.

On oublie pas d’où vient le FN et ses idées nauséabondes, mais on n’oublie pas non plus que pendant près d’un siècle ces beau esprits de gauche comme de droite défendaient becs et ongles l’ordre colonial, auquel beaucoup de leur cadres ont participé en tant que fonctionnaires.

À droite ce sont les héritiers du SAC et L’OAS qui, sous couvert d’ouverture, ont croisé leur frères parias dans les cercles du club de l’horloge et du GRECE et aujourd’hui ils parlent la même langue nauséabonde et crèvent de la même gangrène mentale.

À gauche c’est un concert de discours tout aussi puants, où on invoque l’état et la régulation contre le libéralisme sauvage, et où les outils sécuritaires sous couverts d’égalité doivent écraser tout le monde sous le même poids. On n’oublie pas les reniements des prétendus socialistes face au capitalisme triomphant, les bulldozers contre les foyers d’immigrés dans la banlieue parisienne des années 80 envoyés par les mairies communistes, l’expulsion des sans papiers occupants de la bourse du travail, il y a quelques années par la CGT. Ou la manière dont la municipalité verte de Montreuil envoie depuis plusieurs années des gros bras sans aucune autre forme de procès pour expulser les squats.

C’est pour ça qu’on est contre tous les fronts, nationaux ou populaires, de gauche comme de droite.

Parce que la lutte antifasciste a toujours été le prétexte aux pires compromis avec le pouvoir. La défense du cloaque démocratique face au péril fasciste, tout cela aux cotés des kapos du capital qui nous enverront leurs chiens dès qu’on attaquera le monde qu’ils nous imposent.

Parce qu’il s’agit toujours de canaliser la masse du troupeau. Alors qu’en réalité la masse a toujours été l’ennemi de l’individu. Ses désirs s’y trouvent noyés dans « l’intérêt général » derrière lequel avance masquée la raison du pouvoir.

Ne soyons plus dupe des oppositions de façade et des conflits de partis pour la gouvernance d’une société hiérarchisée qui nous écrase tous. En tant qu’individualités sensibles et raisonnables notre place est dans la lutte contre l’autorité sous toutes ses formes pas dans la défense de l’ordre existant même sous couvert de péril fasciste.

On préfère lutter avec nos armes plutôt que de chier dans les urnes, et de se planquer derrière des leaders politiques ou syndicaux. De toute manière c’est toute la vie qu’il s’agit de libérer du poids des vielles structures sociales et des hiérarchies obsolètes, et pas simplement de prendre un palais ou un hémicycle.

Car c’est chacun de nous dans nos quotidiens qui contribuons à reproduire les rapports et les structures de la domination, c’est à chacun de nous de se révolter et d’attaquer ces rapports-là où nous nous trouvons et sans attendre, avec nos propres armes. De concevoir et d’expérimenter d’autres rapports sociaux basés sur le respect de la singularité. De cesser de compter nos gestes et nos respirations, comme on compte ses partisans et les tracts qu’on diffuse mais de concevoir la qualité de nos vies et de nos liens. Et leur développement dans le présent. La liberté ne se mendie pas, elle se conquiert par la lutte.

Ni dictature ni démocratie, vive l’anarchie

attaquons sans répit l’autorité partout où elle se trouve

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[Publié sur Indymedia Nantes le 27 janvier 2014]

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Hors service n°43

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Les textes du n°43 sont lisibles un à un ici.

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[Affiche – rassemblement du 1er mars à Belleville] Pour ne plus jamais baisser les yeux

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[Affiches trouvées sur les murs de Paris, début 2014.]

Pour se procurer des exemplaires de ces deux affiches pour les coller, écrire à baisselesyeux [a] riseup.net

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Pour ne plus jamais baisser les yeux

Que ce soit directement ou indirectement, le trio Police-Justice-Prison fait partie de nos vies à tous et toutes. Qui n’a pas goûté de leurs menottes ou de leur procès, qui n’a pas côtoyé la taule ou les centres de rétention de près ou de loin ? Qui n’a pas déjà ressenti leur menace ? Il n’y a pas moyen de nier qu’à la pauvreté s’associe toujours la domination de l’Etat. Dans le Nord-Est et les banlieues Est de Paris comme ailleurs, qui peut ignorer les parades de flics roulant des mécaniques, en civil ou en uniforme, qu’ils se nomment BAC, BST, Correspondants de Nuit ou vigiles des proprios, de la mairie et de la RATP, épiant les faits et gestes de chacun, contrôlant les papiers, avec un regard de défiance, avec la bénédiction et l’appui des juges et des procureurs dont le métier est de nous enfermer ? Il n’y a pas de sous-métier, entend-t-on parfois, mais rien n’est plus faux lorsque des individus choisissent pour gagner leur vie de nous empêcher de vivre la nôtre.

Mais la répression, ce n’est pas que des uniformes et des juges, c’est tout une mentalité que l’on finit par intérioriser de la maternelle au cercueil. Le citoyen, cet auxiliaire de police qui choisit nos maîtres à chaque élection, est bien le premier rempart à la révolte des dominés. Et il ne faut pas se leurrer, la paix sociale est une forme sournoise et violente de la guerre qui est menée au quotidien contre les révoltés, elle est à la fois la forme la plus institutionnalisée et la plus déléguée de la domination du pouvoir. Son but est de nous faire subir la guerre sociale plutôt que de la mener contre le pouvoir et ses sbires. Mais c’est une guerre de chaque instant, dont l’aspect psychologique est certainement le plus redoutable. En créant ses catégories de toutes pièces – honnête citoyen contre racaille, avec papier contre sans, innocent et inséré contre coupable et marginal… – le pouvoir a déjà gagné une bataille importante en réussissant à diviser ceux qui, réunis, pourraient venir à bout de son système de mort par la révolte et l’insurrection.

Nos dernières illusions sont certainement celles qui nous livrent le plus à leur broyeuse, qu’il s’agisse des différents replis (communauté, famille, clan, religion) ou de l’intériorisation de son idéologie, produisant balances, sexistes en tous genres, racistes, défenseurs de la propriété, regards suspicieux, défiance envers tout ce qui sort de leurs normes ou coup de fil au 17 plutôt que de régler ses conflits de façon autonome. C’est croire encore que l’on peut vivre libre en déléguant ses responsabilités à des intermédiaires divers, qu’ils soient flics, politiciens ou chefs religieux, ou en détournant simplement les yeux vers le rêve embrumé d’un ailleurs où l’on pourrait guérir d’ici (came, alcool, prière, télévision…).Mais dans cette guerre sociale, le contrôle n’est pas un concept abstrait, c’est des noms et des adresses, c’est des milliers de caméras, de flics et de magistrats, c’est des entreprises qui font leur beurre sur notre misère (banques, agence immobilières, contrôleurs, huissiers, grande distribution) ou notre enfermement (constructeurs, architectes, humanitaires, gestionnaires), c’est des subventions et des prestations en échange de notre résignation et donc de notre complicité, qu’elle soit active ou passive. Un peu partout, la paix sociale se fissure lorsque des révoltes éclatent, lorsque que des individus relèvent la tête, retrouvant leur dignité face aux oppresseurs. Passer de la fissure à l’explosion ne dépend que de notre volonté de ne plus baisser les yeux, de ne plus rien attendre d’eux et de combattre ce monde de fric et de flics où la véritable violence réside dans le pouvoir de l’argent et de la matraque.

Voila pourquoi, sur ces quelques bases, nous ressentons le besoin de se retrouver autour du désir commun de permettre à cette rage de s’exprimer publiquement, comme chacun l’entend, comme un moment parmi tant d’autres.

Dans le Nord-est de Paris comme ailleurs,
Pour en finir avec l’occupation policière de nos vi(ll)es

Rassemblement le 1er mars 2014 à 15h au Métro Belleville

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[Éléments publiés sur la Base de Données Anarchistes]

Pour mémoire : Un autre texte publié sur Indymedia Nantes.

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[Turin] Salut aux révoltés, Vidéo du CIE et transferts

17 janvier 2014. Vers 23h, un groupe de solidaires s’est retrouvé devant le CIE de Turin, pour saluer avec slogans et pétards les retenus qui avaient incendié deux sections la veille.

21 janvier 2014. Après les révoltes du 16 et du 19 janvier, dont a résulté la destruction de trois sections du centre de Turin, les prisonniers sont contraints à dormir par terre dans la salle à manger, sans lits ni armoires, et à se doucher dans les toilettes des chambres, ces dernières rendues inutilisables par le feu. Cette vidéo a été envoyée par les retenus eux-mêmes, à l’insu des gardes.

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22 janvier 2014. Après les incendies qui ont endommagé plusieurs chambres  du CIE de Turin, les rendant de fait inutilisables, les fonctionnaires du bureau de l’immigration ont décidé d’alléger la pression. Ils ont transféré une dizaine de retenus vers d’autres centres, en particulier ceux de Rome et Bari.

[Traduit de macerie et publié par sanspapiersnifrontieres le 23 janvier 2014]

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Paris : rassemblement contre l’occupation policière

Chaque jour, à Paris comme ailleurs, l’Etat, à travers ses polices, sa justice et ses prisons, rafle, enferme, expulse, contrôle, surveille, assassine… Cela afin de maintenir la paix sociale garantissant la bonne marche de l’exploitation et de la domination.

Cette volonté de contrôle généralisé vise plus particulièrement les pauvres et prend dans certains quartiers la forme d’une véritable occupation.

A tout(te)s celles et ceux qui veulent relever la tête et lutter, retrouvons-nous pour transformer notre dégoût en actes, de façon autonome et sans médiation.

Que chacun, de la manière qui lui semble pertinente, se réapproprie ce moment parmi d’autres.

Rassemblement samedi 1er mars à 15h au métro Belleville

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[Publié sur Indymedia Nantes le 22 janvier 2014]

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