[Ni THT, ni EPR, ni Castor] Les petites mains ont encore frappé !

Un train de déchets radioactifs hollandais vient de traverser la France, de Lille à Valognes. La SNCF a, de nouveau, dissimulé son trajet à toutes les municipalités, et de fait à la population riveraine, afin d’éviter toute mobilisation hostile.

Si la SNCF, Areva et consor ont réussi sur ce (bas) coup, ils ne peuvent surveiller tous les pylônes en (difficile) construction de la (feu) future ligne THT Cotentin-Maine, ni les lignes existantes. Or, de toute évidence, sans THT, point d’EPR à Flamanville. Train de déchets, lignes THT, centrales nucléaires sont les cibles les plus emblématiques des opposant-e-s à la société nucléaire.

En ce jour d’un énième passage de convoi radioactif, des petites mains ont décidé de déposer des boulons, provenant de pylônes de ligne très haute tension, devant le siège de la filiale d’Aréva (Euriware) à Saint-Grégoire (35).

Ni THT, ni EPR, ni Castor ! Guerre au nucléaire et son monde !

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[Publié sur Indymedia Nantes, le 8 mars 2012]

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[Brochure] Anarchie, activisme & insurrection

Nouvelle Parution.

« Anarchie, activisme & insurrection – Une conversation avec A Murder of Crows«  a été traduit de l’anglais par La Mitrailleuse, à Montréal, en Janvier 2012.

Ce texte avait été publié la première fois dans la revue Modesto Anarcho #4 (Juillet 2007) dans sa version originale en anglais.

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[Tours 8 mars] Procès d’une camarade

Nous publions un appel pour soutenir une camarade de Tours …

Le 21 mai 2011 à Tours, la GayPride s’est déroulée sous tension entre flics et groupe d’extrême-droite.
La préfecture a menacé jusqu’au dernier moment d’interdire le défilé. Et un groupe de contre-manifestants d’extrême-droite s’est rassemblé derrière une banderole ouvertement homophobe sur le chemin du cortège autorisé par les flics.
Aux abords d’un bar très fréquenté par le groupe d’extrême-droite, une personne du cortège de la GayPride exige qu’un journaliste cesse de le photographier, créant une altercation banale.
Mais deux autres manifestants se font projeter par terre par des BACeux déguisés en civils.
F. tente de relever un des deux copains et reste accrochée à lui. Un flic de la BAC (non identifiable) lui assène des coups de matraque sur la cuisse, puis un flic en bleu la jette par terre en lui mettant un coup de canon de flash ball au visage et la traîne à terre.
La fin de cortège se fera bousculer, frapper, menacer, gazer de lacrymogène, certain-e-s brûlé-e-s par les gaz. Un participant se fera plaquer à terre sous les coups, et emmener au commissariat avec les deux premiers.
F., elle, n’est pas arrêtée, ni contrôlée, rien. Elle rejoint le cortège, la cuisse explosée d’ecchymoses et la bouche en sang.
Mais un mois après les faits, F. est convoquée au commissariat de Tours.
Elle est accusée de …« violence sur agent ».

F. passe en procès au tribunal de Tours le jeudi 8 mars 2012.
L’audience a lieu à 9h.

Solidarité avec F.
Rassemblement  le jeudi 8 mars 2012 dès 8h30 devant le tribunal de Tours, place Jean Jaurès.

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[Paris procès antiterroriste mai 2012] Appel à solidarité

Petit rappel (déjà présenté ici) :

Procès antiterroriste pour 6 camarades du 14 au 22 mai 2012 à Paris

Ivan, Bruno et Damien sont arrêtés en janvier 2008 alors qu’ils se rendent à une manif devant le centre de rétention de Vincennes avec des fumigènes artisanaux et des crève-pneus, qui deviennent pour la justice et les médias une “bombe à clous”. Ivan et Bruno sont alors placés en détention préventive et Damien sous contrôle judiciaire.

Quelques jours plus tard, Inès (*Isa) et Franck (*Farid) sont arrêtés lors d’un contrôle des douanes à Vierzon en possession de manuels expliquant des techniques de sabotage, du plan d’une prison pour mineurs et de chlorate. L’antiterrorisme se saisit de l’affaire. Les flics prétendent que l’ADN d’Isa correspondrait à une des 5 traces ADN présentes dans un sac contenant des bouteilles d’essence, retrouvé sous une dépanneuse de flics pendant l’entre-deux-tours des présidentielles de 2007.

Rapidement, ces deux enquêtes sont jointes en un seul dossier, instruit par les mêmes juges antiterroristes. La police ratisse alors dans l’entourage des personnes arrêtées et des personnes fichées “anarcho-autonomes” pour tenter de trouver qui se cacherait derrière les ADN manquants. Javier (*Juan), le frère d’Inès (*Isa), puis Damien (qui avait été arrêté avec Ivan et Bruno) sont mis en prison pendant plusieurs mois car leurs profils ADN correspondraient aussi aux traces retrouvées sous la dépanneuse. Par ailleurs, en juin 2010, Javier (*Juan) a, en plus, été mis en examen pour une série de sabotages par incendie sur des armoires électriques de signalisation SNCF qui ont paralysé une partie du trafic ferroviaire en 2006 pendant le mouvement « CPE ». Son ADN aurait été retrouvé sur le lieu d’une tentative de sabotage.

Inès (*Isa), Javier (*Juan), Damien, Ivan, Franck (*Farid) et Bruno ont chacun fait entre 5 et 13 mois de détention préventive dans le cadre de cette procédure. Et ils restent sous contrôle judiciaire jusqu’au procès en correctionnelle.

Du 14 au 22 mai aura donc lieu le premier procès sous juridiction antiterroriste de militants désignés comme appartenant à la « mouvance anarcho-autonome ». Les six inculpés, comme des centaines de milliers d’autres personnes, ont pris part aux différentes luttes sociales de ces dernières années : mouvement « CPE », révoltes lors des élections présidentielles de 2007, luttes contre l’enfermement des sans-papiers et pour la liberté de circulation… De manifs sauvages en sabotages, la conflictualité qui s’exprimait dans ces luttes débordait souvent du cadre légal ou des habituelles médiations politiques et syndicales. Et quand ça remue, l’Etat cherche à punir un petit nombre pour faire peur à tous : par la police et la justice, il tente toujours de séparer les « bons manifestants » des « vilains casseurs », d’isoler les actes du contexte dans lequel ils s’inscrivent, et de finalement diviser pour mieux régner. Et ce qui est attaqué là, c’est aussi un ensemble de mauvaises intentions et la tentative de les mettre en pratique de manière autonome.

Séparer. Il suffit d’assister à une comparution immédiate pour voir que les pauvres et les marginaux sont toujours présumés coupables et très souvent condamnés : la culpabilité et l’innocence sont les deux grands concepts utilisés jour après jour, du bureau du procureur à la salle d’audience, pour maintenir l’ordre social. Ces notions ne peuvent pas être les nôtres. Et chercher à s’en sortir face à la Justice ne signifie pas renier ses idées et ses pratiques.
Isoler. La Justice nous contraint à rentrer dans une temporalité qui lui est propre : celle de l’instruction, de la prison, du contrôle judiciaire et du procès. Ce temps judiciaire permet non seulement d’isoler concrètement les inculpés en les enfermant, mais aussi de les maintenir sous pression – par un contrôle judiciaire avec interdicion de se voir les uns les autres, par exemple. Enfin, l’instruction est chargée d’établir des profils qui participent à différencier les peines voire à faire de certaines d’entre elles des peines exemplaires.
Diviser. Des squatteurs des cages d’escaliers aux manifestants, se regrouper ou s’organiser collectivement représente une menace potentielle pour le pouvoir. Les accusations d’« association de malfaiteurs », « bande », « en réunion » sont de plus en plus utilisés comme des « circonstances aggravantes » : cela permet d’alourdir les peines et d’inciter les gens à rester atomisés. C’est dans cette même logique qu’opère la juridiction antiterroriste utilisée par l’Etat, au gré des intérêts politiques du moment, pour rejeter du « corps social » ce qui dérange, et neutraliser des pratiques et pensées qui sortent du cadre institutionnel.

Pour autant, les mécanismes de la Justice ne sont pas les seuls outils du pouvoir à devoir être critiqués et combattus. De multiples dispositifs et institutions participent tous les jours à maintenir l’ordre social et l’exploitation : du crédit aux antidépresseurs, du salariat aux contrôles CAF, de l’école à l’armée… Mais il n’y a pas qu’en Grèce que des milliers de personnes refusent l’horizon qu’imposent le capitalisme et l’Etat. Et ce qui se jouera au Tribunal n’est pas un rapport interpersonnel entre les inculpés et les juges, mais un moment de la lutte entre la classe des possédants et les exploités, un moment de la lutte entre l’autorité et les récalcitrants. Exprimer sa solidarité c’est s’inscrire dans cette lutte.

Solidarité avec les inculpés !

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[Diffusé sur Indymedia Nantes, le 5 mars 2012]

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[Besançon] 79 panneaux détruits en deux mois

Nous reprenons un article de la presse bourgeoise…

L’Est Républicain du 3 mars 2012

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Besançon. En allant prendre leur bus hier matin, rue du Luxembourg dans le quartier de Planoise à Besançon, les riverains ont eu la désagréable surprise de constater qu’un abri de bus et une « sucette » Decaux avaient été saccagés.

Dépêchés sur les lieux, les agents de la société Decaux chargée de réparer les dégâts (ceux commis au cours de la nuit mais aussi d’autres, en souffrance depuis plusieurs jours), ont indiqué qu’ils n’avaient « jamais vu ça » en parlant de la vague de vandalisme qui, depuis deux ans maintenant, frappe les mobiliers urbains bisontins.

Selon Daniel Mourot, directeur du service voirie à la mairie, « 79 abris de bus et panneaux publicitaires ont été vandalisés depuis le début de l’année ».

55 rien qu’en février

Une situation d’autant plus préoccupante que pour le seul mois de février, 55 actes de vandalisme ont été constatés (contre 11 en février 2011).

Concernant les secteurs géographiques, « contrairement aux précédentes dégradations, celles-ci ont été ciblées sur un même quartier, ce qui n’était pas le cas auparavant », relève Daniel Mourot.

Reste que Planoise – et particulièrement le secteur des Époisses – n’a pas le monopole de ce type de déprédations. Onze installations (deux abris de bus et neuf « sucettes ») ont ainsi été fracassées dans la nuit du 2 au 3 janvier au centre-ville, avenue Siffert et pont de la République notamment.

141 l’an passé et 400 en 2010

Rappelons qu’en 2010, la société Decaux avait enregistré 400 dégradations de mobilier à Besançon, dont nombre étaient revendiquées par des militants anti-publicité.

En 2011, 105 saccages de ce type ont été enregistrés, dont 68 sur des abris de bus… dont 28 pour le seul mois de décembre dernier.

Si des plaintes ont été systématiquement déposées, aucune interpellation à ce jour n’a pu être réalisée.

Le jour où tel sera le cas, Decaux ne manquera pas de présenter la facture au mis en cause. Sachant que l’an passé, la société aurait déboursé quelque 150 000 € en réparations pour la seule ville de Besançon.

P. L.

estrepublicain.fr/actualite/2012/03/03/besancon-79-panneaux-detruits-en-deux-mois

[Pour mémoire : « Besançon, nouvelles attaques contre les mobiliers Decaux en Janvier 2012« ]

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Ecrits de la section américaine de l’Internationale Situationniste

Le livre (en français donc) vient de sortir aux Éditions CMDE.

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[Paris/Vincennes] Verdict Procès du 27 février après la manifestation du 14 janvier

Suite à la manifestation du 14 janvier 2012 autour du centre de rétention de Vincennes, 2 des 3 personnes qui furent accusées de « violence à agent » et « rébellion », passaient en procès le lundi 27 février 2012 au TGI de Paris.

La procédure a été annulée pour l’une des 2 personnes, et l’autre personne a été condamnée à 105h de TIG.

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[Paris] Procès antiterroriste pour 6 camarades du 14 au 22 mai 2012

Ivan, Bruno et Damien sont arrêtés en janvier 2008 alors qu’ils se rendent à une manif devant le centre de rétention de Vincennes avec des fumigènes artisanaux et des crève-pneus, qui deviennent pour la justice et les médias une “bombe à clous”. Ivan et Bruno sont alors placés en détention préventive et Damien sous contrôle judiciaire.

Quelques jours plus tard, Inès (*Isa) et Franck (*Farid) sont arrêtés lors d’un contrôle des douanes à Vierzon en possession de manuels expliquant des techniques de sabotage, du plan d’une prison pour mineurs et de chlorate. L’antiterrorisme se saisit de l’affaire. Les flics prétendent que l’ADN d’Isa correspondrait à une des 5 traces ADN présentes dans un sac contenant des bouteilles d’essence, retrouvé sous une dépanneuse de flics pendant l’entre-deux-tours des présidentielles de 2007.

Rapidement, ces deux enquêtes sont jointes en un seul dossier, instruit par les mêmes juges antiterroristes. La police ratisse alors dans l’entourage des personnes arrêtées et des personnes fichées “anarcho-autonomes” pour tenter de trouver qui se cacherait derrière les ADN manquants. Javier (*Juan), le frère d’Inès (*Isa), puis Damien (qui avait été arrêté avec Ivan et Bruno) sont mis en prison pendant plusieurs mois car leurs profils ADN correspondraient aussi aux traces retrouvées sous la dépanneuse. Par ailleurs, en juin 2010, Javier (*Juan) a, en plus, été mis en examen pour une série de sabotages par incendie sur des armoires électriques de signalisation SNCF qui ont paralysé une partie du trafic ferroviaire en 2006 pendant le mouvement « CPE ». Son ADN aurait été retrouvé sur le lieu d’une tentative de sabotage.

Inès (*Isa), Javier (*Juan), Damien, Ivan, Franck (*Farid) et Bruno ont chacun fait entre 5 et 13 mois de détention préventive dans le cadre de cette procédure. Et ils restent sous contrôle judiciaire jusqu’au procès en correctionnelle.

Mauvaises intentions, le 29 février 2012.

[Note de cestdejatoutdesuite : à propos de propagande journalistico-policière, on a retrouvé un son du 29 janvier 2008  diffusé sur RTL]

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Enfermé-es dehors

[Trouvé sur le blog de soutien aux inculpé-e-s de Labège]

[Note de cestdejatoutdesuite : sur le contrôle judiciaire, voir aussi la brochure « la prison à la maison ? … ».]

Publié dans contrôle social, contrôle policier, general, guerre sociale, inculpé-e-s toulouse 15 novembre 2011 | Commentaires fermés sur Enfermé-es dehors

La joie de vivre (Albert Libertad – 25 avril 1907)

[Diffusé par Apache éditions, disponible aussi ici]

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