[Solidarité avec les inculpé-e-s de Labège] Soirée de soutien au CICP à Paris le 12 février 2012

[Soirée organisée par le collectif Contre Culture]

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[Pour mémoire] Citoyen par ci, Citoyenne par là

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[Milan] Solidarité avec les arrété-e-s de Labège

milano-solidarité avec les arrété.es de La bége

Dans la nuit du 1er février à Milano, Italie, sous la neige qui se voudrait apaisante, faisons écho aux cris des enfermé.es et des révolté.es.

Un tag FUOCO ALLE GALERE [feu aux prisons] a été posé sur un mur glacé d’une prison pour mineurs de Milano.

Signé BIG UP TOULOUSE !, en solidarité avec les compagnon.nes arrété.es de La bége.

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[Trouvé sur Indymedia Nantes le 3 février 2012]

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Laissez-les faire leur austérité ! Nous, nous assaillirons !

Notre société, où l’argent sonne la cloche, aussi bien maintenant qu’avant la crise. Dont l’argent est la colonne vertébrale. La guerre constante entre ceux qui en ont beaucoup et ceux qui n’en ont que peu ou pas. Où on ne peut monter qu’à condition de pousser d’autres vers le bas. On nous prépare ces derniers temps de plus en plus un climat social où les gens seront encore plus systématiquement enfoncés sous l’eau. Aussi bien par le gouvernement dont ils pensent qu’il défend leurs intérêts que par l’élite de ce monde.

Les classes moyennes, malgré le fait que les temps augurent qu’elles seront décimées, semblent avoir encore plein de choses à perdre et continuent à jouer leur rôle de protecteur de la paix entre les riches et les pauvres. Il y a quelques semaines, je devais encore voir dans le journal les visages des gens qui sont partisans des mesures d’austérité. Comme exemple pour les autres, voilà des gens travailleurs qui appellent à la discipline, à la rigueur, à travailler dur et à accepter les mesures d’austérité. Parce que tout le monde doit contribuer de sa petite pierre dans la situation actuelle, c’est le mieux pour l’intérêt économique et national. En face, des syndicats qui hurlent fort qu’ils n’accepteront pas ces mesures et qui promettent des actions. Ah bien, mais dans quel but ? Pour le maintien et la sauvegarde du présent ? Pour continuer à convoiter le buffet des riches? Pour chérir les quelques miettes qui volent dans notre direction et huer quand il ne reste plus rien?

Peu importe ce qu’ils nous disent, nous ne vivons qu’une seule fois. Ou du moins, c’est la seule chose dont je suis sûr. Cependant, il semble que la majorité des gens attendent toute leur vie… ce qu’ils attendent n’est pas très clair, la mort peut-être ?

Nous ne prêtons pas l’oreille aux lamentations concernant les mesures d’austérité. Cependant, ils provoquent d’avantage de rage en moi. Voici un couteau qui tranche de tous bords : d’un côté la vie se durcit une fois de plus, d’un autre côté, il semble que les gens l’avalent toujours mieux. La capacité à s’adapter semble en général bien grande, et fait que les gens veulent toujours plus augmenter leurs propres chances de survie et ne reculent pas quand ceci implique de passer par-dessus d’autres. « C’est bien l’économie, n’est-ce pas ? »

Les syndicats ont dit qu’ils ne peuvent plus garantir la paix sociale et qu’il est possible que leurs bases dépasseront leurs structures organisationnelles. Surpris que le syndicat ne cherche pas à camoufler sa fonction, c’est-à-dire, le maintien de la paix entre pauvres et riches ?

Nous puisons notre enthousiasme d’initiatives qui sortent de l’encadrement syndical. Loin de tout exercice économique, plutôt un saut dans l’inconnu. Pas de calculs mathématiques comme si la vie se résumerait à une somme. Loin de tout dogme des organisations de masse qui, aux moments décisifs, ne donnent d’importance qu’à leur propre survie. A bas le brain fuck qui prétend qu’il n’y a rien à faire. En toute honnêteté : on voit peu de choses autour de nous qu’on voudrait sauvegarder. Les maisons moisies dans lesquelles nous habitons, les queues déprimantes aux caisses, l’indifférence avec laquelle nous vivons l’un à côté de l’autre. Si, je vois la limite si on ne parle que de ce qui doit partir. Mais je ne peux pas construire une nouvelle maison tant que la veille est encore solidement ancrée dans le sol par ses fondements.

Nous, mes lecteurs, nous ne pouvons pas accepter ces mesures d’austérité. Tout comme nous ne pouvons pas accepter nos actuels environnement et société. Nous vivons MAINTENANT, je ne veux pas gaspiller mon temps à passer ma vie courbé, sous l’œil omniscient des maîtres. Je ne veux pas regarder vers le sol afin d’éviter à tout prix de marcher sur les pieds de quelqu’un, afin de mettre à l’abri mes revenus. Je ne désire pas étaler ma vie au maximum à tout prix. Ma peur de mourir est moins grande que ma peur de ne pas avoir vécu ; Je veux une vie qui soit pleine, où je puisse me développer à l’infini, seul et ensemble avec d’autres.

Je ne peux pas aboutir à une autre conclusion que celle-ci : cette société doit être détruite. Nous, nous-mêmes, sans le déléguer à qui ou quoi que ce soit, devrons entrer en lutte avec nos maîtres, l’Etat, les riches (bref, les exploiteurs en général). Personne ne peut le faire à notre place. Ni un syndicat, ni un parti politique, ni un service social. Nous devrons nous-mêmes identifier nos ennemis. Nous devrons prendre l’initiative, car nous ne pouvons pas attendre jusqu’à ce que quelqu’un d’autre le fasse. Par nous, cette société disparaîtra et laissera la place à quelque chose de différent. Qu’à ce moment, il y aura l’espace pour expérimenter librement avec toutes nos possibilités.

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[Extrait de Hors Service n°25]

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[Ontario] Erik libéré !

Excellentes nouvelles!

Le 26 janvier 2012, Erik Lankin a été libéré de la prison de Penetang. Il a fait 60 jours (2/3 d’une sentence de trois mois) pour conseiller à commettre un méfait au G20 à Toronto. Nous sommes enchantéEs d’avoir notre camarade de retour dans nos bras.

Merci à tous les gens qui ont envoyé des lettres, cartes postales et matériaux de lecture. Nous savons qu’il a profondément apprécié l’appui qu’il a reçu.

[Traduit de l’anglais par sabotagemedia depuis Guelph ABC]

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Pour mémoire :

[Montréal] Deux Bannières déployées et des tracts distribués en solidarité avec les prisonniers-ères du G20

[Ontario] Des prisonniers se rebellent à Penetang

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[Bruxelles] Action du Front Révolutionnaire des Voitures Insoumises

Communiqué posthume du FRVI

Nous, 4 membres du Front Révolutionnaire des Voitures Insoumises, revendiquent notre décision, prise dans la nuit du 29 janvier, de partir en grève. Une grève sauvage, illimitée et irrévocable. Nous désertons de manière définitive et fulminante nos propriétaires respectifs, c’est-à-dire deux membres du Parlement européen, un fonctionnaire de l’OTAN et un diplomate. Transporter ces chefs vers leur boulot, être reconnus dans la rue en tant que serviteurs de ces ordures… c’était trop.

FRVI

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[Lu sur Indymedia Bruxelles]

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[Pour mémoire] Asymétrie N°1 Juin 2004

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[Paris] Sabotage contre la PJJ et tous les enfermements

Parce qu’ils veulent nous enfermer, nous faire rentrer dans leurs normes, nous rendre dociles et rentables.
Parce que nous sommes contre tous les enfermements.
Parce que nous sommes solidaires de ceux qui luttent, à l’intérieur comme à l’extérieur, contre ce monde autoritaire et marchand.

Les nuits du 29 et 30 février nous avons voulu saboter le quotidien de différents charognards qui s’enrichissent grâce au business de l’enfermement et contribuent à lui donner un visage humain.

BLING ! La maison de la justice et du droit rue du Buisson Saint-Louis dans le 10ème a vu toutes ses vitrines défoncées.

PFFfffiii ! Les 32 pneus des camions et des voitures de l’association ATOUT BOIS avenue Anatole France à Pantin sont à plat. Des cadenas ont bloqué l’accès de l' »Asso » quelque temps. ATOUT BOIS exploite des jeunes pris dans le collimateur de la PJJ en leur faisant faire du « Déménagement-Débarras-réhabilitation » dans le cadre de la « réinsertion par le travail ». Le foyer d’action éducative PJJ situé juste au-dessus, voie de la Résistance, qui accueille ces mêmes jeunes à vue sa porte bloquée ( serrures engluées et sa devanture taguée : « PJJ = MATON » et « LA REINSERTION C’EST L’EXPLOITATION ». On espère que « les jeunes en réinsertion » auront quelques jours de vacances !

Pshiiittt ! et au passage, rue Froment dans le 11ème, un des sièges de la PJJ à Paname, un tag  » LA PJJ ENFERME, CREVE LA TAULE » vient compléter un « PJJ=MATON » déjà inscrit sur le rideau de fer ; et de la bonne vielle colle dans les serrures !

Solidarité avec les inculpés de Labège !

des vilains petits k ‘anars

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Publié sur Indymedia Nantes

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[Bruxelles] Grève générale : débordons du plateau !

Le 30 janvier, une grève générale paralysera le pays. « Dénoncer les mesures d’austérité prises par le nouveau gouvernement », tel est le mot d’ordre du front commun syndical. « Il nous faut tous nous serrer la ceinture », tel est l’appel du gouvernement et des organisations patronales. En un clin d’œil, on voit que ces deux camps se trouvent sur un même terrain : celui de la gestion de l’économie, de l’exploitation et du travail. Les seules différences, ce sont les accents qu’ils posent dans leur fameuse « concertation sociale » : quelques miettes en plus ou en moins, voilà ce dont ils discutent. Et s’il faut, « une grève » ou quelques « blocages » en appui.

Nous ne rentrerons pas dans ce jeu-là. Revendiquer quelques miettes ne nous intéresse pas. Nous ne voulons pas sauver l’économie, ni l’Etat – qu’ils crèvent et tous les partis, politiciens, leaders syndicaux, organisations patronales, capitalistes, patrons, chefs, négociateurs, médiateurs, avec !

Aujourd’hui, vu les temps sombres qui s’annoncent et le durcissement des conditions de survie qu’ils nous programment, on ne saurait nous rallier qu’autour d’un cri, non-négociable et sans compromis : nous voulons vivre ! Pour vivre, pour vivre vraiment, il faut abattre tout ce qui asphyxie la liberté. Se battre pour moins, reviendrait à cautionner l’exploitation dans son ensemble.

Dans la rue donc, le 30 janvier et tous les autres jours de l’année. Non pas pour se disputer avec le gouvernement autour de quelques points de leur politique, mais pour se débarrasser une fois pour toute de toute la politique, de toute la gestion de nos vies. Non pas pour exiger plus d’avantages pour telle ou telle catégorie d’exploités (travailleurs, chômeurs, sans-papiers, retraités), mais pour se défaire de toutes les catégories qui construisent ce monde.

Certes, il s’agirait là d’un saut dans l’inconnu. L’inconnu qui se savoure avec le goût de la révolte sans médiation, de l’attaque contre les institutions, le rêve d’un monde libre où il n’y aurait plus de riches, ni de pauvres.

Sortons des rangs, foutons le bordel. Il n’y a que dans l’absence de toute direction, de toute autorité, de toute loi, qu’on saurait reprendre goût à la vie, à nos capacités d’organiser nous-mêmes nos vies, au courage qui n’hésite pas à détruire afin que puisse naître un nouveau monde.

A bas le travail et les chefs ! Aggravons la crise ! Sabotons l’économie et l’Etat !

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[Extrait de Hors Service n°25]

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Discussion à Toulouse le 9 février 2012

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