[Paris-Montreuil] Vélib’ pris pour cible

Depuis quelques temps déjà, JC Decaux et la justice collaborent: en effet dorénavant lorsque la police interpelle un mineur accusé de vol ou de dégradation sur des Vélib’, JC Decaux peut les faire travailler gratuitement à titre de sanction dans ses ateliers de réparation, avec la bénédiction d’un juge pour enfant.

L’esclavage ne s’arrête pas là: le 2 avril dernier, un détenu s’évadait de la prison de Villepinte (93), en se cachant dans un carton contenant des pièces détachées entrant dans la fabrication de ces jouets pour bobos. Leurs chers Vélib’ sont donc en partie fabriqués en taule…Non content d’être une des premières fortunes de France, JC Decaux s’engraisse également sur l’exploitation de prisonniers, en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire, les juges et juges pour enfant.

Pour ces quelques raisons, nous avons voulu faire payer ces esclavagistes.

Dans la nuit du 14 au 15 avril, sous une magnifique pleine lune, dans les 10ème, 11ème et 12ème arrondissements ainsi qu’à Montreuil, les pneus de 453 Vélib’ ont été crevés.

Ainsi nous envoyons un clin d’oeil à l’évadé de Villepinte, malheureusement rattrapé.

Vive la belle,

Crève les pneus.

Face à la justice et au travail, on se dégonfle pas.

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[Publié sur Indymedia Nantes le 15 avril 2014]

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