Hors service n°45

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Les textes du n°45 sont lisibles un à un ici.

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[Pantin] Un camion d’un constructeur de taule en feu

Dans la nuit du 23 au 24 juin, rue Auger à Pantin (93), un camion de Bouygues (constructeur notoire de taules) est parti en feu.

Un salut solidaire aux anarchistes emprisonné.e.s au Mexique: Carlos, Amélie et Fallon (et Mario et Felicity en cavale).

Les prisons en feu, leurs constructeurs au milieu !

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[Publié sur Indymedia Nantes,  le  25 juin 2014]

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Mexique, 5E : Mise à jour sur le procès

Lundi 16 juin, la dernière audience a eu lieu contre Amélie, Fallon et Carlos, les trois anarchistes arrêté.e.s le 5 janvier et accusé.e.s de dommages et d’atteintes à la paix publique. Pour l’instant, judiciairement nous devons attendre les conclusions des avocats et des juges sur la détermination de la sentence dans le procès local contre nos compagnon.ne.s. En ce qui concerne le procès fédéral, mercredi 25 juin aura lieu la prochaine audience. Bien qu’il existe un temps prévu pour le déroulement des deux dernières étapes du procès, nous savons que les juges peuvent retarder la livraison de la sentence. Il est important de continuer à montrer notre solidarité avec les compagnon.nes séquestré.e.s par l’État.

Liberté pour tou.te.s !

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[Traduit de l’espagnol de abajolosmuros par sabotagemedia]

 

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[Paris] Nasse, rafle et rétention : Barbès, “Zone de Sécurité Prioritaire” [mis à jour]

Les raflés de Barbès devant le JLD et le TA lundi 16 juin.

Mercredi 11 juin, une rafle d’envergure a eu lieu à Barbès. Des dizaines de personnes ont été encerclées, menottées et contrôlées sur la place du café Le royal, par des CRS et des flics en civil. De nombreux sans-papiers ont été arrêtés et 17 d’entre eux envoyés au CRA de Vincennes. Ils passeront lundi devant le Juge des libertés et de la détention de Paris et au Tribunal administratif.

Ce n’est pas la première fois que les flics bouclent et ratissent le quartier de Barbès afin de traquer les sans papiers : en juin dernier [ndcdtds en juin 2013] lors d’une opération similaire plus d’une centaine de personnes avaient été arrêtées. A chaque fois le ratissage est préparé en amont par la préfecture de police, la justice et la mairie qui travaillent main dans la main pour chasser pauvres et sans papiers des quartiers qu’ils n’ont pas encore réussi à aseptiser. Les laisser faire sans réagir c’est leur signifier que la chasse est belle et bien ouverte et peut s’amplifier.

Soyons nombreux et nombreuses dans les salles d’audience pour montrer notre solidarité.

Pour le JLD rendez-vous lundi 16 juin à 10h, TGI de Paris, audience du 35bis (métro cité)

Les 17 personnes doivent passer aussi le même jour au tribunal administratif, l’une d’entre elles au moins est convoquée au TA à 13h, au 7 rue de Jouy, metro saint Paul.

[Reçu par mail]

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[Paris] Nasse, rafle et rétention : Barbès, “Zone de Sécurité Prioritaire”

Mercredi 11 juin 2014, encore une fois la police a raflé Barbès. En début de soirée, deux voitures flics sont arrivées pour disperser les gens qui traînent, discutent et vendent sur la place du café Le Royal. C’est l’éternel jeu du chat et de la souris qui semble commencer comme quotidiennement dans le quartier. Barbès est classé “Zone de Sécurité Prioritaire” par l’État, ce qui permet aux flics -grâce à une réquisition permanente du procureur- de contrôler et fouiller n’importe qui dans la rue et les commerces à n’importe quelle heure, comme ils aiment à le rappeler à qui ne l’aurait pas encore compris.

Les flics et CRS, qui ont reçu le renfort récent d’une nouvelle Brigade Spécialisée de Terrain (BST), occupent en permanence le quartier, patrouillent, fouillent et contrôlent. Leur objectif est de faire dégager les pauvres qui, nombreux, occupent la rue et pour certains vendent cigarettes et baskets pour survivre. Pour cela les flics peuvent compter sur le soutien de quelques associations, de certains commerçants, de vieux fachos et d’investisseurs zélés qui ont décidé, non sans avoir discuté sécurité avec le commissaire et la mairie du 18ème, d’ouvrir une brasserie “the place to be” à la sortie du métro.

Trente minutes plus tard, 20 ou 30 flics sont revenus. “Ils avaient une stratégie, un plan”. Ils ont commencé à contrôler pour arrêter des personnes sans papiers dans toutes les rues adjacentes à la place du café en resserrant une nasse petit à petit. Ceux qui ont essayé de s’enfuir se sont retrouvées enfermées sur la place.

Les personnes arrêtées ont été amenées dans les commissariats du 18ème, rue de la Goutte d’Or et rue de Clignancourt. Certaines ont été relâchées et d’autres enfermées au centre de rétention de Vincennes. On ne sait pas combien de personnes ont été arrêtées exactement.

Depuis plusieurs mois des personnes tentent de s’organiser contre les rafles, l’occupation policière et la restructuration urbaine à Barbès. Des tables de diffusion de tracts et de brochures sont l’occasion de discussions contre les frontières, les flics et la hogra. Naissent des solidarités qui espérons-le trouverons un jour l’envie et la force de bouter les flics, les riches et les politiciens hors de nos vies !

Ci dessous, une personne enfermée au centre de rétention de Vincennes raconte son arrestation :

« Ils m’ont arrêté alors que j’étais assis sur un banc de la place. Les flics sont arrivés, ils nous ont fouillé, mis en rang contre les bancs et mis les menottes en plastique, les serflex. Ils y avait des flics en civils, d’autre non, à pied, en voiture et en moto.

Ils nous ont mis dans un fourgon, on était 10, tassés comme des animaux, debout , attachés dans le dos. Le sang ne circulait plus dans ma main.

On a attendu là et on est allé au commissariat rue de Clignancourt. On a attendu 20 minute toujours debout. Ils nous ont fait rentrer dans le commissariat, pris les empreintes des mains et les photos puis on a été en cellule. Après, on avait toujours des menottes, on est monté un par un avec des papiers à signer. L’interprète disait « t’inquiète, signe ! ». après on est redescendu dans la grande cellule au sous sol avant de monter dans un bus, toujours attachés. Là ils nous ont ramenés à Vincennes, ont était 7. Devant le centre on a encore attendu dans le bus, on a refait les photos et encore des papiers à signer, on ne sait même pas ce que c’est. Il était 3 heures du mat’. »

[Repris de Sans papiers ni frontières]

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Lucioles n°17 – mai 2014

Les lucioles on les voit parce qu’elles volent la nuit. Les insoumis font de la lumière aux yeux de la normalité parce que la société est grise comme la pacification. Le problème, ce ne sont pas les lucioles, mais bien la nuit.

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http://luciolesdanslanuit.blogspot.fr

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[Belgique] Nouvelles à faire sauter les murs

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Comme presque tous les jours à Barbès

unjourcommelesautresComme presque tous les jours à Barbès

Samedi 12 avril, comme tous les jours, les flics étaient présents en nombre à Barbès et faisaient leur sale boulot : plusieurs fourgons de crs garés dans le coin et des patrouilles de 3-4 qui quadrillent le quartier et contrôlent au faciès. Comme presque tous les jours depuis que le quartier est passé en ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire). L’occupation policière est un des rouages de la restructuration du quartier, en cours depuis déjà pas mal d’années. Rafler les sans papiers, harceler les vendeurs et vendeuses à la sauvette, vider les rues des personnes qui les occupent, est nécessaire pour que les nouveaux habitants friqués installés dans les immeubles tout neufs puissent se rendre au cinéma ou dans un nouveau bar chic sans avoir à contourner des pauvres sur le trottoir.

Samedi 12 avril, comme tous les jours donc, les flics faisaient leur boulot d’intimidation et de répression de la pauvreté pour le compte de l’Etat et des investisseurs. Deux premières personnes sont contrôlées parce qu’elles semblent vendre des bricoles. Puis c’est le tour de deux jeunes du quartier. Cette fois les flics sont violents et en attrapent un à la gorge, ce qui déclenche des cris de protestation parmi les gens qui assistent à l’arrestation, attroupés autour de la voiture de police. Une réaction de peu d’ampleur, qui n’empêchera pas l’arrestation, mais une réaction tout de même, ce qui n’est pas pour plaire aux policiers qui aimeraient bien pouvoir arrêter des gens en paix – c’est eux les chefs quand même – et répondent par des menaces.

Un peu plus tard, troisième arrestation. Cette fois c’est l’une d’entre nous qui est visée. Nous on a posé notre table de presse sur la place, comme tous les samedis, justement pour parler de la pression policière, de la rénovation urbaine, des arrestations de sans papiers dans le quartier et de solidarité entre celles et ceux qui subissent tout ça. C’est déjà arrivé plusieurs fois que des patrouilles nous emmerdent, mais sans aller plus loin que quelques tracts et brochures volés, des contrôles dans la rue et des menaces de garde-à-vue. Cette fois c’est la BST (Brigade Spécialisée de Terrain), fraîchement débarquée dans le quartier, qui embarque l’une d’entre nous qui a craché par terre pour une vérification d’identité au poste qui se transforme rapidement en garde-à-vue pour outrage et rébellion. Coups, menaces, provocations, les nouveaux chiens de garde de Barbès cherchent à asseoir leur pouvoir tout récent et à lui faire payer de diffuser des tracts contre les larbins dans leur genre. Elle sortira avec un rappel à la loi après 24 heures de GAV dans le 11e arrondissement et 20 heures de dépôt au TGI (Tribunal de Grande Instance) de Cité.

Leurs tentatives d’intimidation ne nous empêcheront pas de continuer à porter nos idées dans le quartier. Que les flics, et notamment les gros bras de la BST, ne souffrent pas que leurs parades dans le quartier et leur autorité soient remises en question de quelque manière que ce soit nous conforte dans notre désir de ne pas nous laisser faire et d’apporter notre solidarité à celles et ceux qui leur opposent résistance.

Flics hors de nos vies !

bezbarricade [a] riseup.net

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[Reçu par mail]

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[Paris-Montreuil] Vélib’ pris pour cible

Depuis quelques temps déjà, JC Decaux et la justice collaborent: en effet dorénavant lorsque la police interpelle un mineur accusé de vol ou de dégradation sur des Vélib’, JC Decaux peut les faire travailler gratuitement à titre de sanction dans ses ateliers de réparation, avec la bénédiction d’un juge pour enfant.

L’esclavage ne s’arrête pas là: le 2 avril dernier, un détenu s’évadait de la prison de Villepinte (93), en se cachant dans un carton contenant des pièces détachées entrant dans la fabrication de ces jouets pour bobos. Leurs chers Vélib’ sont donc en partie fabriqués en taule…Non content d’être une des premières fortunes de France, JC Decaux s’engraisse également sur l’exploitation de prisonniers, en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire, les juges et juges pour enfant.

Pour ces quelques raisons, nous avons voulu faire payer ces esclavagistes.

Dans la nuit du 14 au 15 avril, sous une magnifique pleine lune, dans les 10ème, 11ème et 12ème arrondissements ainsi qu’à Montreuil, les pneus de 453 Vélib’ ont été crevés.

Ainsi nous envoyons un clin d’oeil à l’évadé de Villepinte, malheureusement rattrapé.

Vive la belle,

Crève les pneus.

Face à la justice et au travail, on se dégonfle pas.

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[Publié sur Indymedia Nantes le 15 avril 2014]

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[Espagne] Sur la situation de Monica et Francisco

Cela fait déjà 5 mois que les compagnons Francisco Solar et Monica Caballero se trouvent incarcérés sous le régime FIES et dispersés par la géographie de l’Etat espagnol. Ils sont en prison préventive en attente de procès, accusés avec trois autres détenus (qui sont maintenant en liberté avec des charges) d’appartenance à un groupe terroriste, destructions et tentative de destructions.

Francisco Solar vient d’être transféré à la prison de Villabona dans les Asturies. Après avoir passé trois mois à la prison de Cordoba, où il a été placé durant tout ce temps en isolement, avec la constante difficulté de se faire autoriser des appels et avec la menace persistante de se voir retirer toutes communications, maintenant il déménage de nouveau, et c’est déjà la troisième prison dans laquelle il est passé ces derniers temps.

Monica Caballero est toujours à Brieva (Avila), une très petite prison avec une capacité d’à peine 150 places, où elle est en contact avec d’autres prisonnières et a accès aux ateliers. Elle a des visites et est autorisée à passer des appels téléphoniques. Comme pour Francisco, toutes communications, que ce soient visites, appels ou lettres sont contrôlés.

Il est clair que les conditions de détention néfastes qu’ont vécu Monica et Francisco ont tenté de les casser, d’amoindrir leur force et leur solide position de rebelle, et ce aussi depuis derrière les barreaux. Face à cette stratégie méprisable doit être souligné la résistance des deux, faisant face à cette machine répressive, en étant fiers, forts, orgueilleux et intègres.

Ce dernier transfert de Francisco cherche également à frapper et à briser les différents liens de solidarité qui se sont développés sur le plan de soutien directe et pratique à nos compagnons. A partir de maintenant, on peut dire que tout transfert ou nouvelle formule répressive (comme la récente campagne médiatique qui a cherché à « diaboliser » le financement des personnes poursuivis pour cette affaire) sapent notre solidarité active, celle que nous savons tant embarrassante pour le pouvoir.

Pour toute personne se sentant seule en territoire hostile que représente les prisons. Pour que les gardiens de prison ne se sentent plus intouchables et ne commettent plus des abus en toute impunité. Pour que le mot solidarité se charge d’un sens et inonde nos vies. Pour que nos liens de solidarité se fortifient. Pour que notre lutte se nourrisse avec la pratique de nos théories. Pour que notre quotidien ait le goût de l’anarchie… Quelques ingrédients que n’importe qui peut donner ou prêter: sentir, penser, faire. C’est toujours le moment.

Mort à l’Etat et vive l’anarchie !

Barcelone, 11 avril 2014

Pour leur écrire:

Mónica Caballero Sepúlveda
Centro Penitenciario Ávila
Ctra. de Vicolozano-Brieva, s/n
05194 Brieva
Ávila (España)

Francisco Solar Domínguez
Centro Penintenciario de Villabona
Finca Tabladiello
33480 Villabona-Llanera
Asturias (España)

Plus d’infos en espagnol ici

[Traduit de l’espagnol  de contrainfo par le chat noir émeutier]

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Pour mémoire :

Lettre de Mónica et Francisco suite à la semaine de solidarité avec eux

Chronologie de la solidarité internationale avec Monica et Francesco

[Paris] Tags en solidarité

16-22 décembre : Semaine de solidarité internationale avec les 5 anarchistes arrêté-es à Barcelone

Espagne : quelques mots de Francisco Solar depuis la prison de Navalcarnero (Madrid)

Espagne : Francisco et Monica transférés dans deux prisons différentes de Madrid

Espagne : A bas les murs de l’Etat

Barcelone : prison préventive pour deux compagnons, contrôle judiciaire pour les autres

Mise à jour sur les arrestations d’anarchistes à Barcelone

Chili/Espagne : Étendre les liens de solidarité

Espagne : Cinq anarchistes arrêtés à Barcelone

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Annulation du procès de Christine : le parquet se désiste de son appel

Le procès de Christine à la Cour d’Appel de Lyon lundi 14 avril n’aura finalement pas lieu. En effet, cette semaine le parquet s’est désisté son appel sur le délibéré du procès du 13 février 2013 au TGI de Lyon. On n’a pas encore les raisons de son désistement, mais ce qui est sûr, c’est que l’extraction de Christine est annulée ainsi que son procès. La peine reste donc celle échoppée en première instance, soit 3 mois fermes.

Le rassemblement prévu ce jour-là (14 avril à 12h30) est donc lui aussi annulé.

D’ici-là et après, Christine reste toujours incarcérée au CD de Rennes:
Christine RIBAILLY, écrou 7993, CP-CD de Rennes, 18 bis rue de Châtillon, 35000 RENNES

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[Reçu par mail]

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