[Lyon] Procès pour récidive de refus de fichage ADN. Appel à rassemblement

Appel à rassemblement demain mardi 12 mars à 14h devant le palais de justice rue Servient en soutien à une copine qui passe demain en procès pour récidive de refus d’ADN

Lors de son premier procès et en ce qui concernait le refus de prélèvement biologique et de fichage elle a écopé d’un mois ferme pour refus de fichage qui ont par la suite été transformés en jour amendes. Ces jours amendes ont été payés.

Pour rappel le refus de fichage ADN est considéré comme un délit que nulle peine, même effectuée, ne vient éteindre.
Celui qui refuse les prélèvements et fichages biologiques peut se voir convoqué à tout moment pour une nouvelle demande de prélèvement. S’il persiste dans son refus, il peut se voir à nouveau convoqué et jugé pour récidive de refus de prélèvement. Ceci même s’il a déjà été effectué une première peine à ce sujet, déjà payé une amende ou effectué toute autre peine de substitution.

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[Diffusé sur Rebellyon le 11 mars 2013]

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Abandonnons les rangs des moutons

Des dizaines de milliers de personnes sont venus se promener dans les rues de Bruxelles. On nous a dit que c’était une manifestation, que les gens étaient venus pour crier leur rage contre l’austérité et la crise, mais pour être honnête, ça ne ressemblait à rien. Si c’est ça que le monde politique et patronal doit craindre, il peut continuer à dormir tranquille. À la fin trajet de la promenade, il y avait même des énormes écrans qui, avec une flèche, marquaient « EXIT », c’est pour dire ! « La fin » ! Et tout le monde a suivi la flèche, s’avançant vers la fin, sagement, sans débordements, comme il faut. La fin de la résistance des travailleurs…

Pourtant, il n’y avait pas que cela sur cette manif. On a vu aussi de petits groupes d’ouvriers et de travailleurs cagoulés, bien gantés, les regards fâchés. Ils ne parlaient pas, ils voulaient castagner, mais entouré d’une telle masse inerte, on est vite découragé. A un certain moment, la tension et la tristesse devenait trop pressante pour un d’eux. Il a crié : « Qu’est-ce qu’on est en train de foutre ici ? C’est n’importe quoi, on dirait des moutons. C’est là-haut qu’il faut aller, c’est là-haut qu’il faut tout cramer, tout brûler. Ils se moquent de nous si on continue avec ces bêtes trucs de moutons et de lâches ! » Un délégué l’a embrassé, a cherché à le calmer… Il lui a dit que l’heure de la revanche viendrait et lui a sorti d’autres balivernes, de celles qu’on se dit pour mieux faire avaler la résignation.

Hier, la direction de Caterpillar, près de Charleroi, a annoncé des licenciements massifs, 1400 si vous voulez « les chiffres », et probablement des centaines d’autres chez les fournisseurs. C’est un « bastion de la lutte ouvrière » de plus que l’on saigne là.

En ce monde, on n’échappe pas facilement au travail, l’un des fondements de la domination ambiante. Coincé entre la nécessité du fric et l’impossibilité de faire autre chose que bosser, produire, consommer, revendiquer des emplois revient toutefois à niveler le terrain pour l’exploitation et les capitalistes. Nous ne mâcherons pas nos mots : on déteste le travail qui abrutit, on veut détruire le salariat qui nous enchaîne et brûler toutes ces usines de merde qui produisentdes cancers, des machines de guerre, des tas de choses inutiles. Face aux licenciements massifs de l’heure, nous ne rejoignons donc pas le mot d’ordre « sauvegardons les emplois » (et donc les patrons, le salariat, l’abrutissement, la nocivité). Si nous sommes prêts à rejoindre quelque chose, c’est la lutte des déshérités et des insoumis contre les exploiteurs et les puissants, pour autant qu’une véritable lutte il y ait.

Ce qui importe, ce ne sont pas les victoires obtenues à la table de négociations, la reconnaissance faux-cul de nos souffrances par les politicards, le fric arraché en primes et compensations. Si nous luttons, c’est avant tout parce qu’au cœur de toute lutte de libération, il y a de ces choses qu’on ne trouve nulle part ailleurs en ce monde, des choses qui peuvent saper les fondements mêmes de toute autorité : la solidarité et l’audace, le courage et la joie de détruire ce qui nous détruit, le saisissement, même pour un moment éphémère et vulnérable, de cette capacité qui dort en nous de réfléchir et d’agir par nous-mêmes.

La possibilité de rompre avec toute logique de pouvoir, toute logique de concurrence, toute logique économique.

Abandonnons les rangs des moutons. Laissons seuls les petits chefs et les apprentis-politiciens. Cessons de réfléchir dans les mêmes termes que les patrons. Prolétaires, descendez dans vos propres profondeurs, cherchez-y la vérité, créez la vous-mêmes ! Vous ne la trouverez nulle part ailleurs.

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[Publié dans Hors service n°34]

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Non à la construction d’une maxi-prison à Bruxelles

Parce que cette nouvelle prison sera un outil de plus aux mains du pouvoir pour écraser les pauvres et les insoumis. Elle va de pair avec le durcissement des conditions de survie, la brutalité des policiers et l’aggravation du contrôle.

Parce que le pouvoir investit dans la construction de nombreux projets prestigieux pour les riches et leurs affaires dans tous les quartiers. Pendant ce temps la population peut crever, dont une partie en taule. Tout pouvoir partout et toujours ne s’intéresse qu’à la protection de lui-même et de ses richesses.

Parce que la liberté et la joie de vie nous manquent affreusement et cette nouvelle prison ajoutera davantage de couches de misère.

Parce que notre désir de respirer comme hommes et femmes libres est irréconciliable avec le fait qu’il y aura au moins 1200 personnes enfermées, matées, dominées dans cette prison : 1200 hommes, femmes, enfants.

Parce que tout simplement, la prison est une atrocité et les atrocités sont à détruire, pas à construire.

Cette prison ne sera pas construite !

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[Publié dans Hors service n°34]

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Pour mémoire : Luttons contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles

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Hors service n°34

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Les textes du n°34 sont lisibles un à un ici.

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[Tract] Il n’y a pas de « mort suspecte » – A propos de la mort d’un détenu de la Santé

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Il y a peu, le 16 février 2013, derrière les murs de la prison de la Santé, un détenu de la première division est mort. Ils appellent cela une « mort suspecte », mais cessons de mâcher nos mots. Ces conditions-là, parqués comme du bétail avant l’abattoir des palais de justice, isolés de ceux qui nous manquent et nous aiment, seuls face à la société toute entière qui nous envoie ses matons pour s’assurer que nous vivons bien ici comme en enfer, laissés sans accès aux soins d’urgence, avalant une gamelle pleine de calmants qu’ils ne donneraient pas à leurs chiens, bourrés de médocs par les dealers en blouse blanche de l’UCSA et du SMPR, paternalisés en permanence par les fouines du SPIP, ces conditions-là ne sont pas des conditions de vie. Alors nous affirmons sans ambiguïté que chaque mort en prison est un assassinat, et que les responsables sont aux commandes de cette machine, de ceux qui tournent les clefs dans les portes à ceux qui dessinent les plans de ces donjons de torture mentale et physique, de ceux qui remplissent les prisons en uniforme de flic et en robe de magistrat à ceux qui se remplissent les poches en construisant ces mouroirs, en fournissant la nourriture, en exploitant les prisonniers, en les rackettant avec les cantines etc.

Il avait 19 ans, et un jour en promenade, il s’est effondré. Un détenu présent à ce moment raconte : « On était en promenade tout simplement. Il a eu un malaise. Au moment du malaise, il avait les deux mains dans les poches. C’est-à-dire qu’il est tombé directement à la renverse. D’une intensité tellement forte que tout le monde s’est retourné au moment du choc entre son crâne et le sol. De là il y a une partie de la promenade qui s’est mise à taper à la porte pour appeler les secours […] Le temps que les secours arrivent il s’est passé un petit quart d’heure. Pendant ce quart d’heure je vais vous dire ce qu’il s’est passé. Il y a le chef de la division qui est venu avec le directeur donc ils ont dit aux détenus de le porter jusqu’à la porte. Certains détenus ont dit au directeur « Mais attendez monsieur le directeur vous voyez bien qu’il est très mal le jeune homme. Il est gris, il est vraiment gris, on peut pas le déplacer, on attend les secours dans la promenade. » Donc le directeur il dit « non non il y a personne qui rentre dans la promenade, ramassez moi ça ! »
Après un passage à l’UCSA, il est remis en cellule avec deux dolipranes et des maux de tête d’une extrême douleur. Mais comme toujours, les surveillants prennent leur temps, ne répondent pas et de toutes les façons s’en foutent : « La ronde qui passe s’aperçoit qu’il n’est pas bien, ouvre la porte, mais sans plus « tu dois avoir une migraine, attends demain matin. », lui il dit « non je vais vraiment mal ». Face à ça d’autres détenus qui sont au courant de ce qui s’est passé en promenade disent « écoutez ce jeune homme il ne fait pas de cinéma. Il est vraiment malade […] » Donc à partir de là les surveillants ils refusent d’appeler, le chef des surveillants dit « non j’appelle rien c’est juste une migraine ». Deuxième ronde ils voient que c’est un peu plus sérieux. Qu’est ce qu’ils font ? Il est 22/23h, entre temps le jeune il n’arrêtait pas de se plaindre. Il criait le pauvre, de ma cellule je l’entendais, « j’en peux plus, ma tête elle va exploser, j’ai mal ! » Donc en fait il agonisait au pied de sa porte, ils ne le prenaient toujours pas au sérieux. Et donc si je me rappelle bien il y a une troisième ronde, ils lui ont dit « on va repasser », mais en fait ils ne sont jamais repassés. Donc il agonisait dans sa cellule jusqu’à 3h30 ; de ma cellule je l’entendais pleurer. Normalement il y a une ronde vers 5h, ce jour-là bizarrement il n’y a pas eu de ronde. » [1]

Il avait 19 ans et il avait mal au crâne. A 7h il est retrouvé mort devant la porte de la cellule, à l’endroit même où il avait agonisé toute la nuit. La surveillante de ronde sonne l’alarme pour intervention, et continue sa ronde, comme si de rien n’était.

Nous savons tous que la prison tue. Au fond, à quoi cela sert-il encore de continuer à le répéter sans réfléchir en même temps à la possibilité d’en finir une bonne fois pour toutes avec la prison et le monde qui la produit et lui ressemble tant. Et si il est si difficile de parler sereinement de la prison, si il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies, ce ne sont pas pour autant des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite. Alors exprimons notre solidarité avec les prisonniers en lutte en portant leur combat à l’extérieur et le nôtre à l’intérieur.

Nous aimerions faire vivre à nouveau tous ceux qui sont tombés entre ces murs, faire vivre leur mémoire à travers la lutte contre la machine carcérale, le monde qui la produit et qui lui ressemble tant.

Une prison acceptable est une prison qui brûle !

[Tract trouvé dans les rues du Nord-Est parisien et au parloir de la Santé]

Notes

[1] D’autres extraits de ce témoignage dans un autre tract sur le sujet.

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[Publié sur la Base de données anarchistes le 10 mars 2013]

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Nous ne sommes pas des esclaves

Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes de la dynamite. Ainsi titrait une affiche collée sur les murs il y a quelques années pour défendre deux anarchistes arrêtés après un braquage de banque.

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Une phrase menaçante pour les puissants, mais réfléchissons bien. Car il ne faut pas l’inverser. Nous ne sommes pas de la dynamite parce que nous sommes des esclaves. Nous sommes de la dynamite parce que nous ne serons pas des esclaves, parce que nous ne voulons pas être des esclaves. Il y a tout un monde de différence entre ces deux expressions; un monde qui distingue les anarchistes de tous les autres courants qui se prétendent révolutionnaires.

Ce n’est pas notre condition de vie, le fait d’être prolétaire ou ouvrier, pauvre ou sans-papiers, qui nous fait devenir des rebelles. Ce n’est pas sur la dégradation des conditions de survie à laquelle on assiste aujourd’hui qu’il faudrait se faire des illusions et penser que tout va péter parce que tout va de plus en plus mal. Ce ne sont là que de douces illusions qu’on sert en doses aux révolutionnaires pour les endormir.

Le pouvoir enchaîne l’être humain au rôle qu’il lui impose dans la société. Il crée et récrée continuellement les conditions de ce rôle pour empêcher que l’esclave se défasse de ses chaînes. Mais pour qu’il y ait lutte à mort entre le pouvoir et l’esclave, il faut d’abord que l’esclave se décide.

La volonté, voilà ce qui fait la différence entre l’esclave et le rebelle. La volonté d’aller contre, de ne pas accepter, de ne pas subir, de se heurter à tout ce qui tend à te soumettre, à te rendre esclave. La volonté, c’est ce que le pouvoir ne réussira jamais à effacer complètement chez ses prisonniers, c’est que qu’il craint en permanence. Car la volonté nous démontre aussi qu’il ne faut pas attendre, que nous pouvons agir et maintenant. Que la détermination et la décision l’emportent, aussi minoritaires qu’elles soient, sur l’inertie de la masse et les rapports sociaux existants.

N’ayons pas peur de notre propre volonté. Si nous voulons, nous serons de la dynamite et les édifices du pouvoir crouleront.

L’histoire n’est pas une succession d’événements produite par une loi omniprésente. L’histoire, elle est créée et recréée par les volontés qui agissent.

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[Publié dans Hors service n°34]

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[Solidarité avec Ibrahim] Procès en appel le 20 mars

Le 18 janvier 2013, le tribunal d’Évry a condamné Ibrahim El Louar a deux ans de prison ferme et à verser 1200 euros de dommages et intérêts à des flics. Il est accusé d’avoir participé à l’évasion de cinq personnes du centre de rétention de Palaiseau le 16 décembre 2012.

Il a finalement pu faire appel de cette condamnation et passera devant la cour d’appel au TGI de Paris le mercredi 20 mars 2013 à 13h30.

Pour ne pas le laisser seul face à la machine judiciaire et exprimer notre solidarité, avec lui tant qu’avec les faits qui lui sont reprochés, qu’il en soit innocent ou coupable, soyons nombreux lors de cette audience.

Rendez-vous le mercredi 20 mars 2013, à 13h30 à la cour d’appel du TGI de Paris, pôle 2 chambre 8.

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Pour mémoire : D’une prison à l’autre…

Pour ne pas laisser Ibrahim isolé face à la prison et à la justice, il est possible de lui écrire :
Ibrahim El Louar
écrou n°399815
Bâtiment D4 – MAH de Fleury-Mérogis
7 avenue des Peupliers
91705 Sainte-Geneviève-des-Bois

Des mandats lui sont envoyés. Si vous voulez y contribuer vous pouvez envoyer de l’argent à Kaliméro, caisse de solidarité avec les inculpés de la guerre sociale en cours. Le n° de compte pour faire un virement : 102780613700020471901 Clé 07.

Si vous voulez envoyer des vêtements ou des colis, ou pour tout contact, il est possible d’envoyer un mail à : evasionpalaiseau@riseup.net

 

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[Belgique] Un peu de désordre…

Banque flambée – Quelques jours avant la manif’ des travailleurs contre l’austérité et la crise, vers 23h, des inconnus ont mis le feu à coups de cocktails Molotov à une agence bancaire BNP Paribas à Schaerbeek. Il n’y aura certes personne pour pleurer le sort d’une banque partie en fumée. Les rouages du capitalisme sont vulnérables.

Le Mistercash n’est plus… – Quelques jours après la manif’ contre l’austérité, dans la station métro Yser, à Bruxelles, des inconnus ont fait exploser un distributeur de billets à l’aide d’une grenade. La meilleure chose à faire avec tous ces machines qui crachent ce que ce monde valorise le plus, les billets de banque, c’est de les piller ou de les saccager. Ou les deux, si possible.

Une entreprise dans la ligne de mire – Dans la nuit, à Gilly (Charleroi), des inconnus ont incendié trois voitures et un camion appartenant à la même entreprise. Les véhicules ont été complètement détruits. Le nom de cette entreprise n’a pas été divulgué, mais, n’en doutons pas, quelqu’un avait des raisons plus que fondées pour s’attaquer ainsi à un rouage du capital.

Le train-train quotidien – Tôt le matin, un train stationné en gare d’Ath a été attaqué et endommagé. Des vitres ont été brisées et la cabine du conducteur défoncée. Vengeance pour un contrôle ou un conducteur qui a balancé un sans-papiers aux flics ? Pas envie d’aller bosser le matin ? Un geste simple pour foutre le bordel dans l’infernal train-train quotidien du métro-boulot-dodo ? On ne saurait le dire, mais les raisons de s’en prendre à la circulation des hommes-marchandises ne manquent certes pas. D’ailleurs, sur la ligne entre Geraardsbergen et Bruxelles, une cabine de signalisation est récemment partie en fumée… causant depuis plusieurs semaines un énorme bordel sur cette ligne.

Bye bye écran géant – Sur Ixelles, les autorités communales et la ville de Bruxelles ont installé depuis quelques temps un écran géant, qui crache 24h sur 24 des publicités pour la Ville de Bruxelles et ses atouts pour les eurocrates et les représentants des entreprises, les diplomates et toute leur caste immonde. Récemment, il a – heureuse nouvelle – une fois de plus été pris pour cible par des tireurs de bombes de peinture.

Bye bye publicité – Ces six derniers mois, quelques 600 panneaux publicitaires ont été défoncés à Bruxelles. Il semble que nous ayons établi un record, car en moyenne, une centaine de panneaux sont détruit, par an, dans une ville européenne de taille moyenne. De plus, à la Louvière aussi, ce sport salutaire fait rage. Bon, basta les calculs et défonçons la publicité du capital et du pouvoir partout où on la trouve.

Bonne cavale ! – Sept prisonniers sans-papiers se sont évadés du centre fermé pour clandestins de Merksplas, où ils étaient enfermés en attendant leur déportation. Bon courage aux évadés et feu aux centres fermés & prisons.

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[extraits de Hors Service n° 34, 5 mars 2013]

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Montréal : «La paix sociale est derrière nous» – brèves sur les événements du 25 février au 5 mars [actualisé]

brèves sur les événements du 25 février au 5 mars

25 février

Pendant la nuit, les façades du bureau du Ministère de l’éducation et celles du bureau du député et ex-président de la Fédération étudiante collégiale du Québec pendant le printemps 2012, Léo Bureau-Blouin, ont été aspergées de peinture rouge. Les vitrines du bureau du Ministre des relations internationales et du Commerce extérieur et ex-journaliste, Jean-François Lisée, ont été fracassées et «Enlisée dans l’austérité» a été peint sur l’édifice.

25-26 février

Après avoir collaborés à la démobilisation et à la légitimation du présent gouvernement par leurs positions électoralistes l’été dernier, les étudiants de service de la FECQ et la FEUQ se prêtaient à un autre exercice de propagande de l’État pour légitimer ses mesures imposées, cette-fois la hausse des frais de l’éducation lors du «Sommet sur l’enseignement supérieur».

Pendant les deux jours que duraient le sommet, des manifs de plusieurs milliers ont défilé dans un Montréal encore plus militarisé et, pendant les deux jours, elles furent attaquées par les flics à coup de matraques, de bombes et des balles de plastique. Quelques bouteilles, balles de neiges et de peinture ont été lancés au flics et la deuxième journée certains.es ont tenté d’ériger des barricades devant les charges de l’antiémeute.

Pour qui répondaient à l’appel de l’ASSÉ, ceux/celles qui veulent réformer l’oppresseur, la manif réclamait la gratuité scolaire. Pour d’autres c’était plutôt une réaffirmation que la lutte contre l’autorité imposée sur nos vies continue.

Selon les flics, une dizaine d’arrestations ont eu lieu.
Un des arrêtés se trouvait en possession de deux molotovs, selon les flics, qui ont ensuite ajouté à l’accusation de possession d’explosifs, des accusations de menaces et d’incitation au terrorisme pour des commentaires faits sur facebook. Le 24 une autre personne avait reçu la visite de la police après des propos sur facebook par rapport au prochaines manifestations.

À noter aussi que le 26 en début de journée la GRC a intercepté un bus en provenance de Sherbrooke qui se rendait à Montréal pour la manifestation. Une personne à été arrêtée.

Le soir du 26 une caméra de sécurité fut saboté et un énorme (A) fut peinturé sur le mur du Cégep du Vieux Montréal. Voir la revendication ici.

27 février

L’Équipe intégrée sur la sécurité nationale de la GRC a commandé plusieurs perquisitions, dont une au local de l’association étudiante du Cégep de Lionel-Groulx (avec médias sur place pour les photos). Une personne fut aussi arrêtée pour interrogation. Selon la GRC ses mesures sont prises en relation à l’enquête sur les actions revendiquées par Résistance Internationaliste; un pylône d’Hydro-Québec endommagé en 2004, l’explosion de la voiture d’un porte-parole de l’Institut canadien des produits pétroliers en 2006 et l’explosion devant un centre de recrutement de l’armée canadienne à Trois-Rivières en 2010.

2 mars

Les vitrines du bureau du Ministre des relations internationales et du Commerce extérieur ont encore été fracassées.

3 mars

Pendant la nuit, une caméra de sécurité au Cégep Maisonneuve fut brisée et les portes de l’entrée principale ont été fracassées. Voir la revendication ici.

5 mars

Plusieurs milliers de personnes ont pris la rue, pour une autre manif illégale, une initiative de la base. Les flics sont partout; escouades antiémeute, cavalerie et hélico, Les flics flanquent et provoque la manif et comme les précédentes cherchent une opportunité pour la briser. La tension monte à mesure que la manif avance dans la nuit, gueulant des slogans antiflics et anticapitalistes sous les feux d’artifices.

À partir d’environ 21h30 des affrontements ont éclaté, les flics ont chargé la foule et l’ont attaqué en lançant des bombes et en tirant balles de plastique, la foule lançant des balles de neige, de peinture, des feux d’artifices, quelques bouteilles et pierres.

Plusieurs graffitis, surtout antiflics, ont été peints. Des vitrines du centre Sheraton et d’un Starbucks ont été fracassées, quelques banques eurent aussi leurs vitrines brisées et/ou vandalisées (huées par les paciflics qui scandaient quelques minutes auparavant «le capital nous fait la guerre, guerre au capital!»), et selon les flics quatre de leurs véhicules furent endommagés.

Plusieurs personnes ont été blessées, dont une qui saignait profusément après qu’elle ai reçue les éclats d’une bombe lancée par les flics. C’est derniers ont d’ailleurs chargé sur les gens qui lui apportaient des soins. Un flic aurait aussi été blessé par un feu d’artifice.

La popo [les flics] a confirmé une dizaine d’arrestations et une soixantaine de personnes se sont faits prendre et retenir en souricière pour ensuite recevoir des contraventions.

…et la lutte continue…

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[Diffusé sur Sabotagemedia le 7 mars 2013]

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[Notre Dame des Landes] L’ACIPA n’hésite pas à dénoncer des camarades qui ne suivent pas « le bon chemin »…

Depuis quelque temps, notre colère s’accumule contre l’ACIPA (essentiellement le bureau de cette association). Cela fait plus de deux ans déjà que des communiqués et actions de leur part nous hérissent le poil. Mais depuis quelque temps, et grâce à la mobilisation impressionnante de soutien à la ZAD durant les expulsions, l’ACIPA se croit toute puissante, aidée par des soutiens financiers, politiques et juridiques importants.

L’unité, nous pouvons y croire, mais pas avec le genre de pratiques de luttes et de propos que tient trop souvent l’ACIPA. Nous en avons assez de cacher les faits, les divisions sous prétexte que cela ruinerait l’image de la lutte, une unité artificielle qui ne tient que parce que l’ACIPA a besoin des zadistes pour repousser l’arasement de la ZAD. Dans une lutte nationale, nous n’hésitons pas à critiquer un syndicat quand il tient des propos ou agit d’une manière qui tue la lutte, et l’unité horizontale justement ! Pourquoi dans une lutte un peu plus locale en serait-il autrement ?! Bien que la lutte soit contre l’aéroport, elle se dirige aussi contre son monde, et bien trop souvent l’ACIPA nous permet de douter de la lutte contre ce monde là. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les comportements du bureau de l’ACIPA qui nous écoeurent, mais nous nous attacherons pour l’instant à quelques faits très récents, dont un en particulier.

Le dimanche 3 Mars 2013, en fin d’après-midi, le petit carnaval géant de la ZAD, organisé par des camarades de la ZAD, se dirige vers les barrages quotidiens des forces militaires d’occupation. Tout d’abord aux ardillières, où les forces du désordre partiront de suite pour notre plus grand plaisir, puis à la saulce où elles manifesteront leur violence habituelle. Ce petit carnaval servait à libérer et à se réapproprier, ne serait-ce qu’un instant, une route que les forces militaires occupent depuis plus de 100 jours ! Occupation qui se manifeste quotidiennement par des contrôles quotidiens, des fouilles, des interdictions de circuler, des arrestations soudaines, des courses-poursuites et des harcèlements de toute sortes !

Les camarades ont donc voulu par ce carnaval, décompresser de cette occupation militaire et montrer leur détermination à ne pas la subir sans réagir ! La violence est bien du côté des forces de l’ordre, quotidienne, et ce jour là, une nouvelle fois spectaculaire : lacrymogènes, matraquages, grenades assourdissantes provoquant encore une fois des blessures chez certain-ne-s de nos camarades. Face à cela, quelques camarades encagoulés ou non qui n’en peuvent plus de cette violence d’occupation, de pouvoir autoritaire. Les milices privées de Vinci n’ont pas de place sur la ZAD !

Mais l’ACIPA ne l’entend pas de cette oreille (cf l’article de OF en bas de l’article). Pour elle, le carnaval était une manifestation pacifique(sic) qui a dégénéré lorsque une bande de « pertubateurs »(sic) bien connue(sic) (bientôt la collaboration avec les forces du désordre ?!) serait apparu pour se confronter aux forces militaires ! L’ACIPA n’accepte pas ces dérapages violents (sic) ? Et la violence des forces du désordre ? Et bien pas un mot dans le communiqué…

Ce jour là, l’ACIPA avait dépêché deux personnes pour « surveiller »(sic) le carnaval. Ces personnes auraient-elles oublié volontairement que les forces de l’ordre ont commencé à charger et à lancer des grenades assourdissantes lorsque les camarades se sont rapprochés du carrefour de la saulce en voulant y brûler un char en avion. Et que par la suite les camarades ont répliqué ?! Auraient-elles aussi oublié que trois camarades se sont fait arrêtés sans raison particulière et que plusieurs camarades ont été blessés ?…

Après on nous parle de division dans la lutte, mais qui fait le jeu du PS et de Vinci en séparant bons occupant-e-s et méchant-e-s occupant-e-s de la ZAD ?! Cela nous rappel certain-ne-s bureaucrates d’EELV, dont certain-ne-s zadistes avaient dénoncé les propos et leur récupération du mouvement de soutien aux expulsions, à juste titre. Mais nous doutons que ces mêmes camarades qui ne cessent de protéger l’ACIPA, sous prétexte de bonne entente avec les gens du coin et d’unité dans la lutte, dénonceront ces mêmes propos qui proviennent de la bouche des représentant-e-s de l’ACIPA…

Depuis deux-trois ans, nous ne comptons plus les communiqués de ce genre provenant de l’ACIPA et de leurs alliés politiciens. Leurs tentatives de saboter des actions/projets différents, libertaires, spontanés, ou de les dénigrer ne se comptent plus, non plus.

Leur silence durant les expulsions [1], voire même leurs propos compréhensifs par rapport à la résistance parfois « violente » envers les forces militaires nous avaient laisser à penser que les évènements leur avaient fait entrapercevoir qu’il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise résistance, mais différentes tactiques de résistance face à l’arasement de la ZAD, et une même rage partagée face aux destructions de maisons, d’arbres et à l’occupation militaire. Nous nous trompions !

Depuis quelques mois, l’ACIPA a retrouvé ses marques, aidé en cela par le « dialogue »(sic) institutionnel mené par ses alliés, par les maigres victoires juridiques, par un soutien financier énorme et inespéré dû à la mobilisation de soutien aux camarades de la ZAD, par une politique de propagande merdique des médias qui stigmatisent les zadistes et valorisent le « pacifisme » de l’ACIPA et de ses alliés.

A titre d’exemple, l’ACIPA fait pression, aidé par certain-ne-s paysan-ne-s [2], sur les camarades de la zone est de la ZAD, pour qu’ils enlèvent les chicanes de la D281. Or ces chicanes protègent les cabanes des camarades d’expulsions rapides, permettent une circulation tranquille sur cette même route et empêchent les militaires d’y passer ? L’ACIPA voudrait-elle faciliter le travail des milices privées de Vinci ?

Quand à un procès de camarades, un des représentants de l’ACIPA déclarent qu’ils ne « suivent pas le bon chemin »(sic), que ce sont des « incontrôlables »(sic), parce qu’ils ont osé s’approcher d’une maison murée pour apparemment y récupérer des affaires laissés lors d’une expulsion d’autres camarades…

« Le bon chemin » ?… L’ACIPA en guide de la lutte juste et droite (de droite ?) ? « Incontrôlables » ? Heureusement !

Ce qui fait penser que l’ACIPA référence un blog bien nauséabond sur son scoop it, malgré nos emails répétés et cet article de notre part trouvable ici, participant à la diffusion des idées identitaires qui y sont diffusés. Mais peut-être que l’ACIPA ne trouve rien à y redire…

L’ACIPA connait les chemins qui mènent à la victoire et qui respectent l’ordre…

Mais l’ACIPA aurait-elle oublié que la majorité des victoires obtenus sur le terrain est dû à une résistance directe et multiforme…sur le terrain ! La mobilisation autour des expulsions a ainsi permis de repousser de 6 mois le défrichage de la ZAD et a permis de renforcer l’occupation de la ZAD (aujourd’hui de plus en plus déserté par ses habitant-e-s propriétaires qui ont majoritairement reçu leurs indemnisations !, Vinci étant propriétaire de plus de 80% de la ZAD !).

« En visant » l’ACIPA, car nous ne supportons plus l’accumulation de comportements politicien-ne-s et policiers de leur part, nous ne visons pas la mobilisation de la majorité de ses adhérent-e-s, qui ont participé à ce que le mouvement d’occupation perdure et ont participé à toutes sortes d’actions de soutien. Par cet article, nous visons le bureau de cette association qui n’a de cesse de tenter de faire la main-mise sur cette lutte, et ce par tous les moyens possibles (encore, serait-ils honnêtes…).

L’efficacité ? Quelle efficacité ?!

Nous ne croyons pas en l’unité d’une lutte lorsque cette unité se fait au prix de compromis(compromission ?) au nom de l’efficacité et de l’image de ce que cela donnerait au « grand public »(sic). Doit-on s’unir avec un parti comme Debout la République, ce qui se fait à l’intérieur de la coordination des opposant-e-s, dont fait partie l’ACIPA ?! Au nom de quelle efficacité doit-on s’allier avec des partis/associations qui véhiculent des idées nauséabondes ou/et se désolidarisent d’actions dites « illégales » ?

Pensons aux luttes syndicales nationales par exemple où, au nom de l’unité et de l’efficacité, la lutte penche vers le compromis, le respect de l’état de droit(sic) donc de l’ordre établi, les négociations avec le pouvoir au mépris et au détriment d’actions directes, c’est à dire sans intermédiaire. Les avancées sociales et sociétales se sont réalisés majoritairement dans la rue, dans des espaces publics, lors de discussions, actions… ; et non lors de tables de négociations, de décisions de justices et de débats parlementaires. Ces mêmes intermédiaires qui ont, au contraire, à chaque fois amoindri voire éteint les avancées obtenus dans la rue, et ce en échange de miettes de pain (dont se satisfont très bien les dirigeants syndicaux tout autant avides de pouvoir).

Nous ne pouvons contenir plus longtemps ce que l’ACIPA joue comme jeu dangereux. Nous allons sûrement nous attirer les foudres de la majorité de nos camarades, mais au moins les choses seront plus claires !

Pour une lutte directe et sans compromission !

La ZAD a besoin de tous/toute-s, sous toutes les formes de résistance directe !

Pour l’arrêt immédiat du projet d’aéroport de NDDL et de son monde !

Des membres du Collectif de Lutte Contre l’Aéroport de Notre Dame Des Landes

Le communiqué de l’ACIPA, paru dans le ouest france du 07/03/2013, à l’origine de notre article :

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Notes :

[1] Pour rappel, l’ACIPA a mis pas mal de temps à réagir lors des expulsions et n’a pas appelé à se mobiliser dans un premier temps. La résistance des premiers jours était avant tout constitué de camarades de la ZAD, de soutiens individuels et collectifs de l’extérieur et de membres de l’ACIPA qui n’ont pas attendu la consigne du bureau pour venir soutenir la résistance.

[2] Nous nous posons aussi de grosses questions à la lecture du communiqué du COPAIN 44 sur l’installation de paysan-ne-s sur la ZAD… Apparemment les zadistes ne sont pas les bienvenue-s sur les terres de la ZAD si ils ne rentrent pas dans le rang… Faudrait-il encore rappeler que deux paysan-ne-s, au maximum, n’ont pas signé la vente de leurs terres à Vinci ?! Voir le communiqué du COPAIN 44

N.B : les membres du bureau de l’ACIPA, comme d’autres apôtres de la non-violence exclusive, feraient bien de méditer cette phrase d’un de leurs apôtres de référence, nomme Ghandi :
« s’il ne reste le choix qu’entre la violence et la lâcheté, je préfère la violence »

Et de lire ce petit texte de camarades zadistes : « Contre l’aéroport mais pacifistes que ça ! »


Un complément à l’article précédent, à propos du soutien financier à l’ACIPA :

L’ACIPA surfe sur la mobilisation impressionnante qu’il y a sur la ZAD depuis le début des expulsions en octobre. Et n’hésite pas d’ailleurs à lancer une bière étiquetée ZAD pour son simple profit.
Nous nous doutons déjà que pas mal de gens l’achèteront en pensant soutenir la lutte sur le terrain et les zadistes.
Or il n’en est rien puisque l’argent sert aux recours juridiques et à la préparation de grands évènements « spectaculaires » où seront invités des groupes de musique commerciaux, des partis politiques en tout genre et toute sorte d’intervenants qui n’hésitent pas à cracher sur les zadistes (ATTAC, EELV, debout la république…).
Pas un sou pour la lutte sur le terrain, pour soutenir les camarades qui se battent au quotidien contre l’occupation militaire de la ZAD, et qui ont permis le report des travaux de défrichement de la ZAD et de son arasement.
Un livre de soutien à la ZAD, rempli de dessins, textes, affiches…a été diffusé il y a peu, dans pas mal de librairies. Les documents présents dans le livre ont été réalisés suite à la mobilisation de solidarité avec les expulsions des camarades occupant-e-s de la ZAD. Le bénéfices seront donc reversés aux camarades ? Et bien non, ils seront reversés à l’ACIPA et l’argent ne servira pas à soutenir la lutte sur le terrain…
Enfin, l’ACIPA, avec le soutien de la confédération paysanne, a reçu une belle somme suite à une vente de bières en soutien à la lutte. Mais au final en soutien à quelle lutte. Et bien à une seule, c’est à dire à la lutte politicienne et juridique…pendant ce temps là les camarades de la ZAD se débrouillent avec le réseau de collectifs et d’invidu-e-s qui les soutiennent plus particulièrement, mais qui ont beaucoup moins de moyens de les soutenir financièrement.
Le clou du spectacle étant que l’ACIPA utilise le mot zad sur l’étiquette de sa nouvelle bière de soutien, ce qui pourrait laisser à penser que cette association se soucie de tous les habitant-e-s de la ZAD…
On oubliait de vous donner la définition intéressante du sigle ACIPA : Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes… Concernée…par elle-même ça c’est sûr…

La lutte business, spectaculaire et exclusive a encore de beaux jours devant elle…


[Diffusé sur Indymedia Nantes le 7 mars 2013]

Publié dans gauchisme, citoyennisme, autres impasses, faux-amis, general, guerre sociale | Commentaires fermés sur [Notre Dame des Landes] L’ACIPA n’hésite pas à dénoncer des camarades qui ne suivent pas « le bon chemin »…