[Grèce] A propos de l’arrestation et du tabassage de compagnons accusés de braquage

[2 février] : Selon une information parue sur Indymedia Athènes, les compagnons Giannis Michailidis et Dimitris Politis ont été arrêtés par la police avec deux autres personnes.

Les mandats d’arrêt contre tous les deux concerneraient leur participation présumée à l’organisation de la Conspiration des Cellules du Feu.

Les arrestations ont été faites le 1er février 2013, et les policiers tentent à présent de les relier à deux braquages survenus dans la zone de Kozani (nord de la Grèce).

Tous les quatre otages ont été durement tabassés par les flics. Dans une vidéo des médias de masse postés devant le tribunal de Kozani, on peut entendre crier les compagnons :
« Vive l’anarchie ! Longue vie à l’anarchie, ordures de merde ! »
« Vive l’anarchie ! Flics, juges, politiciens, vous n’avez aucune raison de dormir tranquille. Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre ! – Allez vous faire foutre » !

Courage aux compagnons séquestrés par l’Etat !


[5 février] : Le 3 février, Dimitris Politis et Yannis Michailidis ont été amenés sur ordre du parquet devant le tribunal d’appel d’Athènes à propos des mandats contre eux liés à la Conspiration des Cellules du Feu (CCF). Le 4 février, ils ont été amenés devant le tribunal spécial de Korydallos lors de la 25e session du procès contre la CCF. Tous deux ont été renvoyés à la prison de Korydallos, où sont également incarcérés les membres de la CCF.

Le 5 février, tous les quatre compagnons accusés du braquage de banque à Velventós-Kozani, c’est-à-dire Dimitris Politis, Yannis Michailidis, Nikos Romanos et Andreas-Dimitris Bourzoukos ont ensuite été transférés à Kozani, où ils devront attendre une audience devant le tribunal local le 6 février.


[6 février] Déclaration de trois des quatre anarchistes arrêtés pour le braquage de banque de Kozani

Nous volons quelques mots depuis les cellules du centre de détention dont nous sommes otages, pour exposer nos buts et nos intentions, afin de clarifier la situation sur les derniers événements.

Comme anarchistes, nous considérons le choix du braquage d’une banque comme un acte conscient de résistance. Notre acte n’avait pas pour but l’enrichissement personnel. L’attaque contre les temples du capital fait partie de notre activité révolutionnaire générale. Concernant nos tortures par les forces de répression, nous ne voulons pas qu’elles contribuent à notre victimisation. Nous n’attendions rien de moins des ennemis de la liberté. Nous n’oublions pas combien de personnes ont été démolies dans les commissariats et dans leurs prisons. Que les marques de torture deviennent une autre occasion pour transformer la rage en action.

Contre les représentants institutionnels de la justice, notre comportement sera intransigeant et sans compromis. Nous ne collaborons pas – Nous ne nous excusons pas.

Vive l’anarchie.

Les anarchistes :
Nikos Romanos
Andreas-Dimitris Bourzoukos
Giannis Michailidis

PS : Un texte plus détaillé de tous les quatre arrêtés suivra sur notre affaire.


Kozani (Grèce) : rassemblement solidaire devant le tribunal avec les quatre compagnons arrêtés pour braquage le 1er février

[7 février] Un rassemblement s’est déroulé ce matin (6 février) devant le tribunal de Kozani, où les quatre arrêtés du premier février ont été trainés devant un procureur et le juge. Parents, amis et compagnons d’Athènes, Thessalonique, Kozani, Veria et Larissa (environ 80/100 personnes) ont uni leurs voix pour être aux côtés des quatre anarchistes.

Nous n’avons pas cessé une minute de chanter des slogans de solidarité devant le tribunal, essayant de réchauffer le cœur de nos compagnons. Des slogans ont été tagués sur les murs du palais de justice, et nous avons placé quatre banderoles de solidarité tout autour. Le rassemblement s’est terminé par une manifestation vers la place centrale de Kozani, pendant laquelle nous avons été suivis par des dizaines de flics anti-emeute.

Les quatre compagnons ont tous été maintenus en détention préventive et ont été transférés à la prison de Koridallos à Athènes.

Le terrorisme c’est de penser que tu es libre
Liberté pour ceux qui sont dans les cellules des prisons
La solidarité est notre arme

Et voilà un message envoyé par les quatre compagnons à ceux qui étaient au rassemblement :

Nous saluons les compagnons solidaires qui se sont retrouvés devant le tribunal de Kozani.
Leurs slogans ont réchauffé nos cœurs.
Même si ce n’est qu’à travers notre imagination, nous levons nos poings à leurs côtés.
Vive l’anarchie

Les anarchistes :
Nikos Romanos, Andreas-Dimitris Bourzoukos, Yannis Michailidis, Dimitris Politis


[8 février] Grèce : « un seul mot : dignité », Affiche à propos des événements de Kozani

Quelle accusation est plus belle que celle de braquage de banque ?

Et pourtant, les compagnons n’ont pas été tabassés pour avoir « enfreint la loi ».

Ils ont été tabassés pour avoir attaqué consciemment le monopole étatique de la violence.

Ils sont restés debout face à ses mécanismes et sa violence, comme c’est cohérent pour toute personne en révolte.

Pas même une parole n’a été adressée aux flics, et uniquement des insultes pour les juges et les journalistes.

Que les oppresseurs réalisent cela.

Ni la torture ni la mise au pilori ne pourront discipliner tous ceux qui résistent à leurs ordres.

Ils ne peuvent assécher la soif d’une vie libre.

Flics, juges, politiciens, vous n’avez aucune raison de dormir en paix.

Solidarité avec les quatre accusés du braquage de banque de Kozani

Anarchistes pour l’émancipation individuelle et sociale

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[Traductions de l’italien par les Brèves du désordre publiées le 8 février 2013 à partir de textes publiés sur contrainfo]

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D’une prison à l’autre…

 Mis à jour le 11 février 2013

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D’une prison à l’autre…

Le 16 décembre 2012, cinq personnes tentent de s’évader du centre de rétention de Palaiseau. Quatre vont y parvenir mais la cinquième personne, Ibrahim, va rester dans les mains de la police qui le passera à tabac. Il est placé en garde-à-vue puis déféré devant un juge deux jours plus tard accusé d’avoir ceinturé un flic pour lui voler un badge magnétique qui a permis aux autres de se faire la belle. Il est ensuite incarcéré en préventive à Fleury-Mérogis jusqu’au 18 janvier 2013, jour du jugement où il est condamné à deux ans de prison ferme et à verser 1200 euros à deux flics qui se plaignent de violence. En centre de rétention, l’évasion n’étant pas un délit, les flics et les juges cherchent donc à charger sur d’autres chefs d’inculpation.

Ibrahim se trouve maintenant incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis. Il n’a pas fait appel de la condamnation. Quand on est isolé, étranger et qu’on ne parle pas français, sans avocat, il est quasiment impossible de comprendre qu’on a dix jours pour faire appel. La justice écrase d’autant plus que l’on est pauvre et sans papiers.

D’une taule à une autre, de la prison pour étrangers à la maison d’arrêt, le chemin est tout tracé, et dans les deux sens. Le pouvoir profitera toujours des révoltes, des tentatives d’évasions, des refus d’embarquement, pour enfermer toujours plus les récalcitrants. Et inversement, quand on sort de prison et qu’on est sans papiers, ce qui nous attend c’est dans la plupart des cas, le centre de rétention et l’expulsion.

Quand on est enfermé dans un centre de rétention, quand tous les recours juridiques sont épuisés et quand s’annonce l’expulsion, la seule alternative c’est l’évasion et la révolte. C’est pourquoi ces histoires se répètent : quelques jours avant l’évasion de Palaiseau, sept personnes se sont échappées du centre de rétention de Vincennes, on espère qu’ils courent toujours. A Marseille, en mars 2011, des retenus ont mis le feu à la prison pour étranger du Canet. Depuis, deux personnes sont sous contrôle judiciaire après être passées par la case prison, dans l’attente d’un procès.

Pour Ibrahim comme pour ceux de Marseille, il est important d’être solidaire avec celles et ceux qui se révoltent pour leur liberté, qu’ils soient innocents ou coupables. Car tant qu’il restera des prisons, des papiers et des frontières, la liberté ne restera qu’un rêve.

Feu à toutes les prisons !
Liberté pour toutes et tous !

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Pour ne pas laisser Ibrahim isolé face à la prison et à la justice, il est possible de lui écrire :

Ibrahim El Louar
écrou n°399815
Bâtiment D4 – MAH de Fleury-Mérogis 7 avenue des Peupliers 91705 Sainte-Geneviève-des-Bois

Des mandats lui sont envoyés. Si vous voulez y contribuer vous pouvez envoyer de l’argent à Kaliméro, caisse de solidarité avec les inculpés de la guerre sociale en cours. Le n° de compte pour faire un virement : 102780613700020471901 Clé 07.

Si vous voulez envoyer des vêtements ou des colis, ou pour tout contact, il est possible d’envoyer un mail à : evasionpalaiseau@riseup.net

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[Diffusé sur Indymedia Nantes le 9 février 2013]

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[Lyon] Procès de Christine le mercredi 13 février à 13h30

Christine est incarcérée depuis début novembre à la Maison d’Arrêt de la Talaudière (Saint-Étienne). Elle y purge plusieurs peines écopées ces dernières années suite à de multiples insoumissions à l’autorité de différentes institutions (flics, administration pénitentiaire, institution psychiatrique,…).

Le mercredi 19 décembre elle était convoquée au TGI de Lyon. L’audience n’a pas eu lieu ce jour-là et pour cause les gendarmes avaient refusé de l’extraire de la Talaudière prétextant qu’elle rechignait à se laisser menotter. L’audience a donc été reportée au mercredi 13 févier 2013. Elle comparaîtra donc ce jour là pour répondre de 7 chefs d’inculpations (dont notamment : refus du prélèvement ADN, outrage, rébellion et évasion de garde à vue).

Soyons donc nombreux pour soutenir Christine le mercredi 13 février à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Lyon (67 rue Servient).

Pour lui écrire :
Christine RIBAILLY,
écrou N°35561,
MA de St Étienne,
rue de la sauvagère,
BP 25,
42350 St Étienne cedex 2

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Paris : fini de brouter, place à la charge !

Dans la nuit du 28 au 29 janvier, nous avons troué la vitre du local CGT au 1 rue de Nantes (Paris 19e).

Il s’agit d’un message direct à la CGT pénitentiaire et à ses sales matons en réponse à l’appel à solidarité avec les prisonniers de Roanne (voir l’appel).

Nous en profitons également pour envoyer une accolade chaleureuse et révolutionnaire à Mike, incarcéré à Chambéry (ici une lettre de lui).

des béliers solidaires

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[Publié sur Indymedia Nantes le 29 janvier 2013]

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Vinci englué à Grenoble !

Une action contre Vinci à Grenoble dans le cadre de la campagne contre Vinci.

Dans le cadre de la campagne contre Vinci lancée par les opposant-e-s à l’aéroport de Notre Dame des landes, une action a été menée dans 3 parking Vinci de grenoble dans la nuit de vendredi à samedi (25/26 janvier). Les bornes d’entrée et de sortie de ces parking ont été engluées et des autocollants « Vinci Dégage » ou encore « Soutien à la ZAD » ont été collés.

On les aura, on est toujours là, Vinci dégage, Résistance et Sabotage !

Le comité visiblement en retard !

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[Publié sur Indymedia Grenoble le 29 janvier 2013]

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Paris : énième coup de pression contre le site Non-Fides.fr

Mardi 22 janvier à 16h45, la BRDP frappe à la porte d’Olivier et annonce : « perquisition ! ». Olivier est visé cette fois-ci parce que c’est à son nom qu’est hébergé le site non-fides.fr. Encore une fois, il s’agit pour eux de retrouver les auteurs du tract « Correspondants de nuit : des agents de proximité de la guerre aux pauvres » publié le 06 octobre 2010 sur Indymedia Nantes et relayé ensuite sur divers sites (dont Non Fides) et largement distribué à Belleville et dans le Nord-Est de Paris, pour lequel cinq correspondants de nuit et la mairie de Paris avaient porté plainte pour « diffamation » et « provocation à la commission d’une infraction non suivie d’effet ». De nombreuses convocations ainsi qu’une perquisition chez Dan avaient déjà eu lieu.

Au-delà de leurs petites enquêtes anecdotiques dans lesquelles les flics savent bien qu’ils n’obtiendront pas grand chose en terme de répression, il s’agit pour les « services spécialisés » (DCRI, SAT, etc.) et à travers eux le parquet, de maintenir la pression sur des personnes « en attente » de procès sur les affaires de machine à expulser et leurs ballades et sabotages de DAB et aussi de remettre à jour quelques données en volant des ordinateurs, clés USB, etc.

Il va de soi qu’aucun gigotement des forces de répression de l’Etat n’arrêtera nos rebellions.

Sans peur ni résignation,
vive la guerre sociale.

Des anarchistes.

N.B. : La BRDP, qui se présente elle-même comme une « antichambre de la section antiterroriste » (dixit les flics) est spécialisée dans la répression de la diffamation, jusqu’à la menace nominative. Ils se sont déjà illustrés pour leur enquête sur le texte « Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste » dans laquelle ils avaient interrogé un compagnon soupçonné d’animer le blog « Même pas peur », puis Olivier et Camille lors de leur arrestation en janvier 2011 par la section antiterroriste.

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[Publié sur la Base de données anarchistes le 23 janvier 2013]

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LUTTE DE CRAsse #01- Pour la fermeture des centres de rétention et contre le monde qui les produit

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Paris-Bagnolet : Banderole contre Vinci, en solidarité avec la ZAD

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Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 janvier, dans le cadre des journées d’actions contre Vinci, nous avons accroché à la sortie de Paris, sur un pont de l’autoroute A3 situé à Bagnolet, une grande banderole sur laquelle est écrit « La ZAD est partout ! Vinci dégage, Résistance & Sabotage« .

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[Publié sur Indymedia Paris le 21 janvier 2013]

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[CRA Palaiseau] 2 ans de prison ferme pour un retenu accusé d’avoir aidé à une évasion

La personne qui avait été incarcérée suite à l’évasion de 4 personnes du centre de rétention de Palaiseau le 16 décembre 2012 a été condamnée vendredi [le 18 janvier 2013] par le tribunal correctionnel d’Évry  à 2 ans de prison ferme et à verser 800 euros et 400 euros de dommages et intérêts à deux flics.

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[Lu sur sanspapiersnifrontieres le 20 janvier 2013]

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[Belgique] La sureté de l’État cherche des indics

L’histoire :

En octobre, une journaliste m’appelle sur mon portable. Elle voudrait m’interviewer pour un blog sur des jeunes politiciens dans les élections communales. Pas de problème, nous nous rencontrons dans le bar du musée de la bande dessinée à Bxl et parlons du sujet. Une semaine après, elle m’appelle de nouveau pour un deuxième entretien. Le rdv est au bar du musée automobile.

Cette fois-ci, elle dit immédiatement qu’elle n’est pas journaliste, mais inspecteur de la sureté de l’État.

Saboteurs-medium

Son discours : « Dans l’entretien de la fois passé, j’ai constaté que tu n’es pas un danger de l’État. Nous ne recherchons pas des personnes comme toi. Tes activités militantes restent dans cadre démocratique. Nous n’avons pas de problème avec ça. Tu es une personne intelligente et nuancée. » Mais : « Tu connais des gens qui s’enferment du monde extérieur et « se radicalisent », qui ne sont plus raisonnable, qui sont capables de commettre des attentats. Nous voulons savoir qui sont ces gens-là. »

Elle nomme 3 actions dont incendie et sabotage. Les coupables seraient à chercher dans le « milieu anarchiste » à Bxl. Elle nomme deux noms. Et insiste que je « croise ces personnes dans des squats ». Elle nomme un endroit. Sur les personnes, elle veut savoir s’il s’agit de militants « démocratiques » ou « extrémistes ». « Si tu ne me le dis pas, je ne peux pas savoir. Je ne veux pas suivre les mauvaises personnes ». « Tu dois nous aider à empêcher des actions dangereuses tel que brûler des voitures d’eurocrates ».

Elle me pose une question précise. L’été prochain, un Camp No Border aurait lieu aux Pays-Bas. Elle dit ne pas avoir des problèmes avec le camp en soi, mais avec certains groupes de participants qui entreprennent des actions non-publics. Elle demande si je peux jeter un œil sur ce qu’il se passe. Elle me contactera encore pour cela.

A la fin elle dit que cette conversation est un secret d’État et que je ne peux pas en parler, sauf avec ma famille proche. « Publier est un délit ». Je me suis renseigné auprès d’un avocat qui m’a dit que ceci est faux.

Conclusion : Que faire quand la sureté de l’État t’approche ?

Pendant la rencontre : Parler avec un inspecteur de la sureté de l’État est dangereux. D’abord, on leur donne l’occasion de te mettre sous pression (ce qui ne s’est pas passé cette fois-ci heureusement). Deuxièmement, dans une telle conversation, on leur donne toujours de l’information – même si c’est juste un langage corporel -, aussi sur d’autres personnes ! J’ai fait l’erreur de ne pas couper la conversation immédiatement, mais conseille à tout le monde de le faire. On n’a rien à gagner en restant.

Après : Ne le garde pas pour toi-même, mais parles-en avec les personnes qui ont été mentionnées et avec tes camarades de lutte. Publie aussi l’histoire, pour informer sur les méthodes qu’utilise la sureté de l’État et pour leur donner un signal clair que ils ne doivent plus essayer de te contacter.

Et ah oui, l’inspecteur est une femme plutôt petite d’environ 35 ans avec des cheveux bouclés blonds/brun clair et un fort accent du Limbourg flamand !

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[Publié sur Indymedia Bruxelles le 17 janvier 2013]

[Note de cestdejatoutdesuite : Pour mémoire (entre autres)
[Paris] La police tombe sur un os, publié le 28 septembre 2011.
[Nantes-Notre Dame des Landes] Tentative de recruter une taupe dans le bocage contre un téléphone et des cacahuètes, publié le 10 novembre 2011.
[Grenoble] Anti PouKav, publié le 25 avril 2012.
[Paname] Ils veulent des balances, ce sera pas nous !, publié le 2 juin 2012. …
[Grenoble] Anti Poukav II Chronologie d’une soirée grenobloise agitée, publié le 22 novembre 2012]

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