Lucioles n°5 – novembre/décembre 2011

Sortie de Lucioles n°5, particulièrement étoffé cette fois-ci (16p). Disponible dans les points de diffusion habituels et maintenant, par abonnement.

On pourra télécharger ce numéro en PDF ou le lire texte par texte sur le site du bulletin.

lucioles (a) riseup.net
http://luciolesdanslanuit.blogspot.com/


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[Réédition] L’incendie millénariste

La version originale numérisée a déjà été présentée ici

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Réédition à paraître en décembre 2011 – 320 pages

Avant-propos à la réédition

« La question de savoir si l’Âge d’Or a existé une fois, quelque part, est ici hors de propos. La question véritable étant plutôt que des hommes, depuis toujours, ont été fascinés par l’idée d’un temps et d’un monde où l’on vivrait en toute liberté, sans être assujetti au labeur et sans être séparé par le règne de l’argent et de la propriété privée. Ce rêve conserve aujourd’hui encore tout son sens. » [extraits]

Contact :  quixarru (a) riseup.net

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Éléments trouvés sur le site de Basse Intensité

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[Toulouse-Labège] Révolte et solidarité avec les révolté-e-s

Version tract du texte Solidarité avec les inculpé-e-s du 15/11 à Toulouse

Levée des inculpations, liberté pour toutes et tous.

MANIF LE 17 DECEMBRE 14H place JEAN JAURES à Toulouse

Soutien financier (frais de justice et de cantine en prison), envoyez vos
chèques à l’ordre de « Maria » CAJ c/o canal Sud, 40 rue Alfred Duméril 31400
Toulouse

Contact du collectif « liberté pour les inculpé-es du 15 nov » : nonalepm [a] riseup.net
http://pourlaliberte.noblogs.org/

Réunion tous les mardi à 20h à Canal Sud
pour organiser le soutien au inculpé-es et organiser la manif

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[Toulouse] Manifestation le 17/12 pour la libération des inculpé-e-s du 15 novembre

 

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[Blog] Liberté pour les Inculpé-e-s de Labège – Non à l’EPM, non à toutes les prisons

Le 15 novembre 2011, les gendarmes de Toulouse ont perquisitionné 7 lieux de vie, interpelé une petite quinzaine de personnes et embarqué un paquet d’affaires (matos informatique, écrits divers, fringues, téléphones…). A ce jour (mercredi 30 novembre), quatre compagnon-nes sont en détention provisoire à la Maison d’Arrêt de Toulouse-Seysses, une en contrôle judiciaire, un sixième est « témoin assisté » (ce qui signifie qu’il n’est pas mis en examen comme les autres mais doit néanmoins rester à disposition du Juge d’Instruction Suc)

Cette massive opération policière ponctue les 4 premiers mois d’une enquête encore ouverte sur le passage éclair d’une dizaine de personnes dans les locaux de la Direction Interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) à Labège, le 5 juillet dernier.

Deux mois plus tôt, l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs (EPM) de Lavaur connaissait un mouvement de révolte généralisée. La version médiatico-républicaine des évènements visant à faire passer les jeunes détenus pour de dangereux « irrrécupérables » et le recours aux Equipes Régionales d’Intervention et de Sécurité (ERIS, milice cagoulée qui fait taire la révolte en taule et pour qui tous les coups sont permis) comme tolérable voire nécessaire a mis en colère un certain nombre de personnes qui ont décidé de se retrouver et de réfléchir les moyens d’exprimer leur solidarité avec les enfermés révoltés.

L’action consistant à manifester aux collaborateurs de l’enfermement des mineurs (ici le personnel de la PJJ, caution humaniste de la torture carcérale) le dégoût qu’inspire leur sordide besogne semble avoir piqué les autorités au plus profond de leur orgueil.

La répression, vengeance étatique contre toutes celles et ceux qui ne tiennent pas leur place d’humilié-e sans broncher, veut nous isoler, nous dissuader, nous terroriser. La solidarité est note arme. Elle revêt de multiples formes. Qu’on criminalise aujourd’hui la bordellisation de juillet à Labège montre, une fois de plus, la volonté des gens de pouvoir d’anéantir celles et ceux qui ne demandent pas d’autorisation pour s’exprimer.

Ce blog, c’est parce qu’on s’est dit que ce serait pratique de recenser l’ensemble des écrits parus à propos de la journée du 15 novembre, sans jamais oublier qu’il ne s’agit pas d’une affaire particulière mais d’un des aspects de la répression exercée sur la lutte contre l’enfermement, sur les révoltes de l’intérieur et de l’extérieur.

Profitons de la situation qui nous est faite pour parler un peu de ces prisons pour mineurs qui, comme les autres, tuent.

Mis à jour régulièrement, ce site a pour vocation d’annoncer les rendez-vous du Collectif pour la Liberté des Inculpé-es du 15 novembre et de faire connaitre les expressions et initiatives de solidarité amies, ici et là. Toute contribution est la bienvenue.

Ils veulent nous voir apeurées, silencieuxses, affaiblies, isolées…

C’est raté !

nonalepm [at] riseup.net

[Texte de présentation du blog de solidarité avec les Inculpé-e-s de Labège]

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Hors service n°23

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Les textes du n°23 sont lisibles un à un ici.

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Que sont ces soulèvement dont on sait à peine quelque chose ?

Il est vrai que de bonnes informations sur ce qui se passe à l’autre bout du monde peuvent certes être intéressantes, d’autant plus que nous savons que les journaux officiels sont remplis jour après jour de mensonges et de propagande démocratique. Mais il est certes aussi vrai qu’il est impossible de refléter les choses exactement comme elles le sont. Il vaut certes la peine de creuser pour savoir ce qui se passe, mais d’autant plus vaut-il la peine de toucher quelques mots sur les choses qui nous semblent importantes, comme une amorce pour parler de nos idées. Donc, pas en tant que journalistes, mais comme des personnes en lutte qui replacent le soulèvement dans les pays arabe en leur propre sein. Comme une tentative permanente de relier notre lutte ici pour la liberté avec leur lutte pour la liberté là-bas. Parce que les insurgés là-bas nous donnent du courage et nous inspirent à persévérer, parce que leur lutte étend notre propre horizon et approfondit nos idées. Parce que ça nous rend heureux quand on apprend que des gouvernements sont chassés et que leurs bâtiments sont détruits. Pas parce que nous voulons consommer les cris de liberté des autres via internet, mais parce que nous nous sentons intimement liés avec tout acte de révolte contre l’autorité et pour la liberté, où qu’il soit dans le monde.

Risques et confiance
« Mon sang, mon âme, pour toi je mourrai. »

Il est impossible de lutter sans prendre des risques. Que se passerait-il si ta meilleure amie, ta compagnonne de lutte, ton frère ou ta voisine se faisait tuer lors d’une protestation dans la rue, parce qu’elle luttait trop ardemment, en plein combat pour la liberté  ? En Syrie, les «versets» cités ci-dessus sont récités lors des funérailles des opposants tués par le régime. Tout comme dans d’autres pays, les larmes pour la mort d’un compagnon sont reforgées en poignées de main plus déterminées encore… On pourrait se poser la question : nous aussi serions-nous capables de rester debout quand on est frappé d’une telle manière ? Nous aussi serions-nous capables de devenir plus déterminés à travers les contretemps de la vie en lutte ? Au lieu de penser à ce que nous perdrions de notre liberté en luttant, sachons que c’est seulement en luttant que l’on peut conquérir la liberté.
Et tout comme il est impossible de lutter sans prendre des risques, il est impossible de lutter sans avoir confiance en soi-même et en ceux qui se trouvent à nos côtés. Si on vit sous une dictature, la confiance entre compagnons de lutte doit être profonde, tellement profonde que les services de renseignements n’y ont pas d’accès. Et en effet, quelle différence il y a-t-il entre ceux qui travaillent pour les renseignements en échange d’avantages et de privilèges, et les délateurs qui sont prêts à vendre la peau de leurs complices en échange de la tranquillité, de l’argent, des drogues, d’une libération  ? Ou les braves citoyens qui sont toujours prêts à appeler la police, à condamner d’autres, à se jeter devant une prison pour la protéger contre des manifestants enragés s’il le faut. Si nous voulons lutter pour un autre monde et contre tous ceux qui nous oppriment, alors il faut en finir avec l’acceptation de cette tendance dans la société de tout le monde qui balance tout le monde.

Liberté et autonomie

Tout comme il nous faut se débarrasser de tous les dirigeants. Dans la lutte pour la liberté, dès qu’on se remet à écouter n’importe quel chef qui nous dit d’arrêter de réfléchir, ce qu’il faut qu’on fasse et comment il faut qu’on le fasse, nous perdons de nouveau la liberté. On peut le voir en Lybie, en Egypte, en Tunisie, mais on apprend aussi que le vent insurgé là-bas ne s’est toujours pas calmé. Que des gens sont en train de s’insurger de nouveau, contre les nouveaux maîtres. La lutte pour la liberté continue et il nous semble particulièrement important d’en causer, car nous aussi, nous menons une lutte pour la liberté, contre toute politique et gouvernants.
En tant qu’anarchistes insurgés, nous préférons l’auto-organisation et l’autonomie de petits groupements de compagnons qui se coordonnent entre eux à toute tentative politique d’unir la lutte sous un seul et unique programme. Nous ne voulons pas appeler les gens à courir derrière nous et ne voulons pas faire d’eux ce que nous désirons, non, nous voulons encourager chacun et chacune à s’organiser avec ceux dont il ou elle se sent le plus proche. De cette manière, on peut se renforcer les uns les autres et quand même rester nous-mêmes, on peut se réunir quand on le pense nécessaire, mais on peut aussi de nouveau se séparer quand on le désire. De cette manière, nous apprenons à être indépendants dans la lutte et à développer notre propre pratique offensive. Quand l’insurrection se déroule au quotidien, et grandit parce que nous choisissons pour elle, nous, entourés de milliers de personnes, ne serons pas une masse vulnérable, mais des individus assez forts et capables de partir ensemble à l’assaut du ciel.

Pour la destruction de toutes les cages

Pendant que beaucoup de gens se lamentent et se doutent du sens d’une lutte pour la liberté, dans d’autres pays, les larmes pour les morts se mélangent avec les poignées de l’esprit combatif. Et ici nous disons  : combien de gens doivent encore être jetés à la rue  ? Combien de sans-abris doivent mourir cet hiver  ? Combien de braqueurs doivent être tués  ? Combien de heures sacrifiées à un boulot à la con  ? Combien de mois encore derrière les barreaux  ? Combien d’années encore vivre avec quelqu’un qui te frappe et te terrorise  ? Combien de secondes par jours passer en mode dépressif  ? Combien de temps encore se consoler avec des heures de télévision, des litres de bière, des tas de trucs étincelants ? Depuis combien de temps le sait-on déjà que cette société n’a rien à nous offrir  ? Alors, finissons-en enfin avec cette façon traumatisée d’être dans la vie. Il y aura toujours des plaies à panser, mais la vie nous offre plus que nos problèmes et lamentations. Soyons courageux, combatifs, déterminés. Débarassons-nous des chaines de la peur et osons regarder la liberté confiamment en face, la liberté avec ses beaux yeux défiants.

Et ne luttons pas pour une vie meilleure, pour une cage plus agréable. Mais luttons pour rien de moins que la vie libre, pour la destruction de toutes les cages.

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Extrait de Hors Service n°23

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[Notre Dame Des Landes] Une réponse à l’article paru dans le Monde à propos de la lutte contre l’aéroport

En réponse à l’article signé Anne-Sophie Mercier paru dans le Monde le 25/10/2011 « Avec les « enragés » de Notre-Dame-des-Landes ».

Veuillez prendre note que ceci est un message qui n’est pas représentatif de l’opinion globale des occupant-e-s de la ZAD mais seulement d’individu-e-s, à destination de la journaliste Anne Sophie Mercier, de la rédaction du journal Le Monde, des personnes interviewées et des autres personnes en lien avec cet article.

Tout d’abord, sachez qu’il n’est pas surprenant pour nous de lire dans Le Monde un point de vue aussi politicard et étriqué, caricatural et orienté. Réduire une lutte d’une grande diversité à un aperçu des coulisses nauséabondes du jeu électoral entre Verts et PS, et surtout réduire la parole du mouvement à celle de représentants associatifs ne reflétant qu’une des multiples tendances de la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, c’est faire montre d’une ignorance profonde des enjeux politiques de cette lutte. Comme d’habitude la presse nous gratifie de sa vision binaire, simpliste et manichéenne des mouvements sociaux, martelant sans cesse cette division convenue entre gentils manifestants et méchants « anars », écolos pacifistes et « ultras », altermondialistes et casseurs pendant les sommets internationaux. D’un torchon comme Presse Océan à un soi disant « journal de référence » comme Le Monde, le discours est le même.

La journaliste ne se focalise que sur une seule figure, celle du vétéran et héros médiatique du Larzac donnant une image policée de l’opposant qui omet toute la radicalité de la lutte du Larzac comme celle de Notre Dame des Landes, celle du militant institutionnel : qui ne veut pas de l’aéroport dans son jardin, qui ne rejette pas la société qui le produit, qui prône l’agrandissement de l’aéroport actuel, qui fait de l’avion de tourisme à ses heures perdues et pour qui la lutte contre l’aéroport se résume à une succession de recours juridiques et de consécrations médiatiques.

Comme tous les journalistes, Anne Sophie Mercier est imprégnée du discours dominant et engluée dans son ethnocentrisme de classe. Selon elle, la lutte a pour seul salut l’appui des partis politiques et l’action du militant modèle, un jeune normalien qui joue le jeu institutionnel et milite « scientifiquement » pour retarder le projet, Dorian Piette.

Cet été, lors de la lutte contre la ligne LGV Lyon/Turin en Italie (No Tav), la ligne artificielle de séparation, que les journaux ont tenté d’ériger entre gentils et méchants manifestants, a été mise à mal. Ce sont près de 70 000 personnes qui ont exprimé le refus de ce dualisme en criant : « nous sommes tous des Black Bloc ». Marquer les différences entre squatteurs/occupants et « extérieurs » et laisser transparaître une fantastique solidarité entre agriculteurs et occupants, est un double-jeu assez vicieux. C’est une falsification de la réalité. Nous ne voulons pas dire par là que la solidarité est inexistante, nous apprécions grandement ces moments où avec 20 tracteurs nous encerclons la mairie de Notre Dames Des Landes dans la joie.

Mais la réalité au jour le jour est bien différente de cette assertion de la journaliste, naviguant à tout moment entre citations et avis personnel : « à chaque fois que la gendarmerie, très présente sur la zone, effectue des perquisitions chez les squatteurs, les paysans, prévenus par courriels ou SMS, se précipitent, en voiture ou en tracteur, pour faire acte de présence, mettre en scène la cohésion du groupe, à toute heure du jour et de la nuit« . A cette vision idyllique, nous préférons les faits : les perquisitions ne sont pas (encore ?) monnaie courante sur la ZAD, les agriculteurs locaux ne sont pas prévenus 24h/24 et n’accourent pas en tracteur lorsqu’un événement survient dans un lieu occupé. Mais si une telle vision enchante les représentants de l’ACIPA et de l’ADECA, libre à eux qu’elle devienne réalité.

La journaliste écrit : « En revanche, la méfiance est viscérale envers les « extérieurs », quelques dizaines tout au plus, qui se sont greffés sur ce combat et polluent les grandes manifestations. Ils sont issus de la région, mais quelques uns viennent d’Australie, d’Angleterre. On les dit « anars » mais ils veulent surtout en découdre, sont à l’origine de l’attaque de la caravane du PS à Nantes en août et du saccage des locaux de la fédération socialiste de Haute-Garonne il y a une dizaine de jours. Leur présence est un souci permanent pour les agriculteurs qui savent que leur combat peut en être décrédibilisé« . Nous espérons que ce paragraphe imprégné d’un chauvinisme confinant à la xénophobie reflète l’opinion de la journaliste engoncée dans ses stéréotypes urbains. Il serait en effet plus que surprenant que ces propos soient la paraphrase du discours off de ces très médiatiques opposants institutionnels qui affichent une solidarité sans faille envers les occupants.

Alors sachez que nous, occupant-e-s de la ZAD, sommes solidaires les un-e-s les autres, que nous ne considérons pas les personnes selon leur nationalité, leur origine ou leur moyen d’action comme « extérieurs » à la lutte mais comme partie intégrante de la lutte contre l’aéroport et, dans une mesure plus globale, dans la lutte contre le système capitaliste et l’Etat. Nous affichons clairement notre solidarité envers toutes ces personnes que vous et vos confrères journalistes catégorisez, et envers toutes les actions qu’il y a eu en France et ailleurs en soutien à la lutte contre l’aéroport et Vinci.

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Texte publié sur zad.nadir.org

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Paris : procès en appel pour les camarades arrêtés à Fontenay suite au débat/concert sur le Val Susa

Le 7 décembre aura lieu le procès en appel de Mohamed, Florian et Damien, ainsi que la demande de mise en liberté de Mohamed, incarcéré à Fresnes depuis plus de deux mois.

RV le 7 décembre à 13h30, pôle 2, chambre 7, Cour d’appel de Paris.

Pour rappel, fin septembre, lors d’un concert de solidarité à Fontenay-sous-Bois, trois camarades dont un sans papiers ont été arrêtés puis placés en garde à vue au commissariat de fontenay sous bois. Déférés au tgi de Créteil ils sont passés en comparution immédiate. L’un (sans papiers) a été condamné à 4 mois de prison ferme avec mandat de dépot (il est à Fresnes) ; les deux autres ont été condamnés à 8 mois dont 4 avec sursis pour outrage et rébellion sans mandat de dépôt (ils sont donc dehors).

Liberté pour Mohamed, Liberté pour tous…

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Brèves du désordre, 28 novembre 2011

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Le RSA-STO en application dans le Rhône

[Note de cestdejatoutdesuite : pour « accompagner » ce dispositif de travail obligatoire, on  « pourra compter » sur des professionnels,  assistantes sociales, travailleurs sociaux et autres sbires policiers payés pour gérer, contrôler et sanctionner la vie de précaires…
Flics sociaux, hors de nos vies, hors de nos luttes !]

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Le département du Rhône fait désormais partie des 11 départements français qui appliqueront à titre expérimental une nouvelle mesure qui prévoit l’obligation pour les titulaires du RSA de travailler 7 heures par semaine pour un revenu supplémentaire de 130€ par mois, sous forme de « contrat unique d’insertion ».

Le refus de se soumettre à cette obligation entraînera la suspension partielle ou totale du RSA.

Les premiers contrats seront imposés en décembre.

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Lu sur rebellyon.info

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